Comme d’habitude depuis trois ans, je m’autorise un coup d’œil dans le rétroviseur spatio-temporel pour évaluer l’année écoulée. Une occasion de m’exprimer un peu plus ouvertement sur mes préoccupations, sans le filtre de la fiction.
1. L’Offrande à Erzulie.
Le dessin de cette année réclame une petite explication.
Plutôt que de m’inscrire, dans la droite ligne des illustrations de fêtes – avec Père Noël et traineaux – j’ai souhaité suivre une logique différente pour rappeler que cette période de l’année possède un écho païen. Cette image a surgi de façon impromptue de mes crayons, sans effort de ma part.
Cette fameuse Erzulie du titre est un esprit Vaudou dont les multiples incarnations symbolisent les manifestations protéiformes de l’amour et du désir.
2. Coup de Chaud !
Le temps passe et les hivers ressemblent de plus en plus au printemps ! Alors que les températures avoisinent les dix ou douze degrés en plein mois de Janvier, il va être assez difficile de se voiler la face sur l’état préoccupant de notre monde si nous souhaitons continuer à exister dans des conditions décentes. La fête est finie, il faut replier les tentes.
Sauf que faire machine arrière est plus facile à dire qu’à faire. Rien qu’en utilisant internet, on participe à cette lente dégradation de nos conditions de vie. Doit-on renoncer à tous nos acquis scientifiques ? Doit-on abandonner un confort gagné au fur et à mesure des générations ? Sans parler de retourner à l’âge de pierre, il serait tant de se poser les bonnes questions et de ne plus sacrifier tous les efforts sur le vain autel de la cupidité.
Et les solutions ne viendront pas de la politique telle qu’elle a été menée ces dernières années. Nous fonctionnons avec une mentalité encore enracinée dans le XIX siècle, pour tenter d’apporter de résoudre des problèmes nécessitant une refonte entière de nos institutions. Le capitalisme et la démocratie sous leurs formes actuelle sont morts, finis. Si il en fallait une preuve, les tristes clowns de services François Hollande, Manuel Valls et l’histrion psychopathe Emmanuel Macron – photocopie carbone d’un sarkozysme de sinistre mémoire – ont mis les ultimes clous sur le cercueil de nos mirages.
Il sera inutile à l’avenir de feindre l’ignorance.
Gangrenés par les lobbys, manipulés de tous les côtés comme des marionnettes dont le spectacle grotesque ne fait plus rire personne, les politiciens sont obsolètes, corruptibles et incapables d’avoir une vision globale – sur le long terme – alors que c’est très exactement ce dont nous avons besoin.
Quelles solutions ?
Peut-être plusieurs, mais pas de celles qui plairont. Elles ont été théorisées par des personnes bien plus talentueuses sur ces domaines que je ne le serais jamais avec mes modestes moyens et toutes comportent dans leurs ADN la mort de l’élection représentative telle que nous la connaissons.
Pas celles qui auront la préférence d’une population qui se pense libre alors qu’elle n’est menée que par ses pulsions les plus sombres, encouragées par des gesticulations télévisuelles toujours plus abrutissantes.
Débarrassons-nous de ces maudites girouettes dont les intérêts ne sont et ne seront jamais les nôtres. Débarrassons du cancer des grandes fortunes et des métastases de l’évasion fiscale. Purgeons surtout nos propres esprits de nos réflexes de dominations, de performances… Ce poison distillé en dose quotidienne par nos médias et les fictions mainstreams qui aiment à flatter nos bas instincts dans le sens du poil.
3. Bilan du Blog :
Cela fait plus d’un an que j’ai cessé les critiques, par choix autant que par lassitude et le moins que l’on puisse dire c’est que les quelques lecteurs que je conservais ont déserté en masse. Alors qu’un bon Foutage de Gueule me valait au mieux plus de 300 péquins.
Mais on ne se nourrit pas d’acide chlorhydrique toute sa vie. Je quitte sans regret l’arène du Oueb 3.2.5.5.6 dans laquelle dénigrer, conchier et pontifier sentencieusement demeure l’exercice le plus pratiqué. La recherche du Buzz graveleux a depuis longtemps laissé un champ de ruines dans la notion de partage et de passions qui aiguillaient les premiers fondateurs du Web.
Des tombereaux de haine se déversent quotidiennement dans les commentaires d'articles. Ces opuscules rageurs sont rédigés par des imbéciles qui confondent un débat avec le déballage indécent d’idées préconçues audibles dans tous les comptoirs de café. Ce faisant — l’ambiance délétère d’une époque minable accentuant le phénomène —, le Oueb s’est métamorphosé en un dépotoir de la pensée humaine. Un remugle pestilentiel qu’un ivrogne atteint de gastroentérite vous souffle à la gueule avec une fatuité toute condescendante.
4. Les chantiers en cours…
Attentats et fanatismes de toutes parts m’ont amené à me plonger sur certains récits plutôt que d’autres. Des histoires qui s’imposaient presque d’elles-mêmes avec des ramifications parfois tentaculaires…
— Rhésus-Pub :
Cela m’a demandé un peu plus de temps, mais cette première aventure d’Ethel Arkady sera bientôt prête à être lancée sur la toile. Une fois la routine installée, d'autres nouvelles verront le jour de manière régulière…
— Adélaïde :
J’en suis à la deuxième version et il y a encore tant à explorer. Ce Western mêlé de fantasy emprunte sa structure à l’énorme roman Manuscrit trouvé à Saragosse de Jan Potocki. Il y est question d’une épée magique, Adélaïde, qui attise le fanatisme religieux de ceux qui s’en emparent.
— Pornopolis :
Ce scénario érotique (mais avec quelques fulgurances horrifiques) situé dans l’univers d’Arkady est appelé à devenir une BD à destination des éditeurs spécialisés dans la fesse facile. Quelques éléments de réflexion politique en rapport indirect avec l’affaire de la dette grecque s'infiltreront dans le récit. Un dossier éditorial sera établi dès que j’aurais achevé une première version du script.
— La Fille des Serpents :
Un roman gore à part, que je dois en grande partie à la lecture du livre Redneck movies : Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain de Maxime Lachaud qui m’a bien inspiré. Ma manière de rendre hommage à tout un pan cinématographique viscéral qui exhale des parfums de sueurs rances et de décomposition. Ces productions à petit budget des années 70 dépassent les merdes en plastocs qui s’étalent outrageusement dans les multiplexes.
— Monatos :
Je n’ai plus retouché ce scénario depuis un bon moment, mais je tenterais une réécriture dans les plus brefs délais. J’apprécie le cœur de cette histoire et je souhaite qu’elle trouve son public. Les envois aux différents acteurs éditoriaux de la BD n’ayant pas donné grand-chose, il n’est pas impossible que je rédige la seconde version sous forme de roman… À confirmer !
— Enfin, je proposerais sur le blog un feuilleton au rythme d’un épisode par mois – sauf empêchement ponctuel. Il s’agira d’un conte merveilleux empruntant dans ses premiers chapitres un schéma classique, mais que je m’amuserais à détourner peu à peu de ses rails.
J’espère que cette histoire vous plaira !
PS :
Et n'oubliez pas :
Bonne année !
Le dessin de cette année réclame une petite explication.
Plutôt que de m’inscrire, dans la droite ligne des illustrations de fêtes – avec Père Noël et traineaux – j’ai souhaité suivre une logique différente pour rappeler que cette période de l’année possède un écho païen. Cette image a surgi de façon impromptue de mes crayons, sans effort de ma part.
Cette fameuse Erzulie du titre est un esprit Vaudou dont les multiples incarnations symbolisent les manifestations protéiformes de l’amour et du désir.
2. Coup de Chaud !
Le temps passe et les hivers ressemblent de plus en plus au printemps ! Alors que les températures avoisinent les dix ou douze degrés en plein mois de Janvier, il va être assez difficile de se voiler la face sur l’état préoccupant de notre monde si nous souhaitons continuer à exister dans des conditions décentes. La fête est finie, il faut replier les tentes.
Sauf que faire machine arrière est plus facile à dire qu’à faire. Rien qu’en utilisant internet, on participe à cette lente dégradation de nos conditions de vie. Doit-on renoncer à tous nos acquis scientifiques ? Doit-on abandonner un confort gagné au fur et à mesure des générations ? Sans parler de retourner à l’âge de pierre, il serait tant de se poser les bonnes questions et de ne plus sacrifier tous les efforts sur le vain autel de la cupidité.
Et les solutions ne viendront pas de la politique telle qu’elle a été menée ces dernières années. Nous fonctionnons avec une mentalité encore enracinée dans le XIX siècle, pour tenter d’apporter de résoudre des problèmes nécessitant une refonte entière de nos institutions. Le capitalisme et la démocratie sous leurs formes actuelle sont morts, finis. Si il en fallait une preuve, les tristes clowns de services François Hollande, Manuel Valls et l’histrion psychopathe Emmanuel Macron – photocopie carbone d’un sarkozysme de sinistre mémoire – ont mis les ultimes clous sur le cercueil de nos mirages.
Il sera inutile à l’avenir de feindre l’ignorance.
Gangrenés par les lobbys, manipulés de tous les côtés comme des marionnettes dont le spectacle grotesque ne fait plus rire personne, les politiciens sont obsolètes, corruptibles et incapables d’avoir une vision globale – sur le long terme – alors que c’est très exactement ce dont nous avons besoin.
Quelles solutions ?
Peut-être plusieurs, mais pas de celles qui plairont. Elles ont été théorisées par des personnes bien plus talentueuses sur ces domaines que je ne le serais jamais avec mes modestes moyens et toutes comportent dans leurs ADN la mort de l’élection représentative telle que nous la connaissons.
Pas celles qui auront la préférence d’une population qui se pense libre alors qu’elle n’est menée que par ses pulsions les plus sombres, encouragées par des gesticulations télévisuelles toujours plus abrutissantes.
Débarrassons-nous de ces maudites girouettes dont les intérêts ne sont et ne seront jamais les nôtres. Débarrassons du cancer des grandes fortunes et des métastases de l’évasion fiscale. Purgeons surtout nos propres esprits de nos réflexes de dominations, de performances… Ce poison distillé en dose quotidienne par nos médias et les fictions mainstreams qui aiment à flatter nos bas instincts dans le sens du poil.
3. Bilan du Blog :
Cela fait plus d’un an que j’ai cessé les critiques, par choix autant que par lassitude et le moins que l’on puisse dire c’est que les quelques lecteurs que je conservais ont déserté en masse. Alors qu’un bon Foutage de Gueule me valait au mieux plus de 300 péquins.
Mais on ne se nourrit pas d’acide chlorhydrique toute sa vie. Je quitte sans regret l’arène du Oueb 3.2.5.5.6 dans laquelle dénigrer, conchier et pontifier sentencieusement demeure l’exercice le plus pratiqué. La recherche du Buzz graveleux a depuis longtemps laissé un champ de ruines dans la notion de partage et de passions qui aiguillaient les premiers fondateurs du Web.
Des tombereaux de haine se déversent quotidiennement dans les commentaires d'articles. Ces opuscules rageurs sont rédigés par des imbéciles qui confondent un débat avec le déballage indécent d’idées préconçues audibles dans tous les comptoirs de café. Ce faisant — l’ambiance délétère d’une époque minable accentuant le phénomène —, le Oueb s’est métamorphosé en un dépotoir de la pensée humaine. Un remugle pestilentiel qu’un ivrogne atteint de gastroentérite vous souffle à la gueule avec une fatuité toute condescendante.
4. Les chantiers en cours…
Attentats et fanatismes de toutes parts m’ont amené à me plonger sur certains récits plutôt que d’autres. Des histoires qui s’imposaient presque d’elles-mêmes avec des ramifications parfois tentaculaires…
— Rhésus-Pub :
Cela m’a demandé un peu plus de temps, mais cette première aventure d’Ethel Arkady sera bientôt prête à être lancée sur la toile. Une fois la routine installée, d'autres nouvelles verront le jour de manière régulière…
— Adélaïde :
J’en suis à la deuxième version et il y a encore tant à explorer. Ce Western mêlé de fantasy emprunte sa structure à l’énorme roman Manuscrit trouvé à Saragosse de Jan Potocki. Il y est question d’une épée magique, Adélaïde, qui attise le fanatisme religieux de ceux qui s’en emparent.
— Pornopolis :
Ce scénario érotique (mais avec quelques fulgurances horrifiques) situé dans l’univers d’Arkady est appelé à devenir une BD à destination des éditeurs spécialisés dans la fesse facile. Quelques éléments de réflexion politique en rapport indirect avec l’affaire de la dette grecque s'infiltreront dans le récit. Un dossier éditorial sera établi dès que j’aurais achevé une première version du script.
— La Fille des Serpents :
Un roman gore à part, que je dois en grande partie à la lecture du livre Redneck movies : Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain de Maxime Lachaud qui m’a bien inspiré. Ma manière de rendre hommage à tout un pan cinématographique viscéral qui exhale des parfums de sueurs rances et de décomposition. Ces productions à petit budget des années 70 dépassent les merdes en plastocs qui s’étalent outrageusement dans les multiplexes.
— Monatos :
Je n’ai plus retouché ce scénario depuis un bon moment, mais je tenterais une réécriture dans les plus brefs délais. J’apprécie le cœur de cette histoire et je souhaite qu’elle trouve son public. Les envois aux différents acteurs éditoriaux de la BD n’ayant pas donné grand-chose, il n’est pas impossible que je rédige la seconde version sous forme de roman… À confirmer !
— Enfin, je proposerais sur le blog un feuilleton au rythme d’un épisode par mois – sauf empêchement ponctuel. Il s’agira d’un conte merveilleux empruntant dans ses premiers chapitres un schéma classique, mais que je m’amuserais à détourner peu à peu de ses rails.
J’espère que cette histoire vous plaira !
PS :
Et n'oubliez pas :
Bonne année !
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