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    dimanche 27 juillet 2025

    Dessin du Dimanche : Un Mariage bien Tempéré (01) : La Reine des Orages

    Oh ! Un deuxième dessin en peu de temps ? Quelle productivité ! 

    Il se trouve que dans le cadre d’un foulancement pour le club des Saigneurs du Chaos, dont je suis membre, j’ai proposé mon scénario d’introduction au jeu de rôle, le bien nommé « Un Mariage Bien Tempéré » pour un recueil inclus dans les contreparties. 

    Le titre fait référence au « Clavier bien Tempéré » de Jean-Sébastien Bach pour la simple raison que, comme celui-ci, c’est un exercice de style qui entend donner toutes les bases d'un « bon » scénario de jeu de rôle, selon moi ! On y retrouve de l’enquête, du combat et des choix cornéliens qui promettent des discussions houleuses à la table. Maître de jeu narratif, je ne distribue pas de points d’expérience en fonction du nombre de monstres tués, de même que l’alignement sauce AD&D m’a toujours dérangé avec son concept manichéen. Le cœur de ce récit se trouve dans les personnages-non-joueurs que j’espère habillés d’une certaine chair, avec des décisions qui, pour douteuses qu’elles soient, relève d’une logique interne offrant ainsi aux joueurs moult interactions et pistes narratives. 

    Je n’ai pas proposé ce titre par hasard, car il résulte d'un long questionnement sur la nature « d'un bon scénario » de JDR et aussi du fait que je l’ai mené plus de treize fois ce qui m’assure un recul assez conséquent sur celui-ci. Pour la rédaction, je me suis inspiré du style développé par Johan Scipion sur son propre jeu Sombre, lequel m’a pas mal questionné sur la nature hybride d’un scénario pour le jeu de rôle, en effet le scénario d’un JDR ne suit pas une « histoire », il déroule un espace pour l’imaginaire des joueurs. J’expose ainsi ma manière de raconter, au lieu de me caler sur un récit linéaire et immuable, car une fois publiée, ce « Mariage » vous appartiendra.

    Mais bon, ce scénario, il faut l’illustrer, et c’est pour cela que j’ai repris mes pinceaux. Par ailleurs, et bien que ce « Mariage » soit motorisé par l’excellent jeu Tranchons & Traquons dont je suis devenu un inconditionnel, il se déroule dans le monde de Yelgor, à quelques encablures des aventures d’Allytah.

    Pour ce premier dessin, voici une des héroïnes/antagonistes de l’histoire, la fameuse Aghara Tsahûl-Nashûl, une « kitling » des montagnes aux pouvoirs climatiques assez impressionnants et qui est à même de poser de nombreux problèmes aux joueurs. Pour la réalisation, j’expérimente toujours sur le lavis, technique aussi rapide que sale qui convient à mon style. J’ai renforcé certains contrastes à l’aide du numérique, mais il ne s’agit que d’une portion congrue dans le résultat final.


     

    samedi 10 mai 2025

    Les Contes de Yelgor : La Nuit de la Poussière !

    Vous avez dû apercevoir les dernières illustrations pour une couverture représentant Allytah & sa disciple Jôkanès… Eh bien, c’est que j’ai commencé une sorte de « nouveaux cycles ».

    Comme le récit du prochain volume des Chroniques de Yelgor me demandera, à vue de nez, quelques années supplémentaires de travail, je me suis dit qu’un autre cycle composé de nouvelles séparées du corpus principal constituerait un bon apéritif, d’autant plus que cela me donnerait de la matière pour d’éventuels Appels à Texte, encore faut-il que la longueur du texte et le sujet se conviennent aux exigences éditoriale… Sans même parler de ces concours parfois absurdes, s’en tenir à un nombre limité de signes demeure un exercice de concision intéressant pour tout écrivain qui se respecte, surtout pour moi qui m’étale souvent dans d’interminables descriptions, telle une copie « wish » de Victor Hugo !

    Je me suis déjà un peu étendue sur d'autres aspects de cet histoire dans un précédent article, mais sachez que ce cycle comportera trois nouvelles qui formeront une petite trilogie où l’on suivra le parcours d’Allytah dans la chaîne montagneuse des Karthacias jusqu’à ce qu’elles retrouvent ses compagnons dans les Hautes Marches. Une « mini-saga » qui contiendra son lot de sang, de larmes, de trahisons et de regrets… Le dernier acte sera particulièrement cruel pour notre noctule.

    Peut-être que je procéderai de même pour la séquence « pirate » d’Allytah, puisqu’elle jouxte cette époque de peu. Cette forme composée de brefs récits reliés entre eux me tente de plus en plus, d’autant que je n’ai pas encore cartographié ce monde dans son intégralité. J’aimerais aussi introduire le personnage mystérieux de « Fos » qui a été plus ou moins créé au cours de discussions avec MakuZoku.

    En attendant, j’espère que cette courte, mais intense histoire vous plaira ! En tout cas, j’ai apprécié son écriture et l’illustration qui l’accompagne ! 

    Cliquez sur la couverture pour avoir accès à la nouvelle !

    Pitch :
    Allytah la noctule et sa disciple Jôkanès sont traquées par les « Prêtresses de la Poussière » pour un crime qu’elles n’ont pas commis. Alors qu’Allytah est consumée par un redoutable poison, Jôkanès prend sa défense, mais parviendra-t-elle à vaincre les redoutables prêtresses malgré sa formation martiale incomplète ?

    Extrait :
    « Sexta plongea, lance en avant. Allytah esquiva, puis battit la hampe de la paume. Dans le même mouvement, elle chargea Sexta comme un tricks sauvage, enfonçant son thorax d’un violent coup d’épaule. Le souffle coupé, la prêtresse trébucha en arrière. Allytah dégaina un wakizashi de sa cape et elle se fendit aussitôt. Sexta, abasourdie par la vivacité de la noctule à la poitrine opulente s’écarta de justesse, ce qui lui épargna une mort immédiate, néanmoins la lame lui écharpa le côté droit. L’hémorragie empoissa le flanc et les jambes de la prêtresse qui s’affala dans l’herbe. »

    vendredi 2 mai 2025

    Les Chroniques de Yelgor : Snabbay & les Esclavagistes !

    Déjà le mois de mai !

    Et en mai, fais ce qu’il te plaît…

    Du coup, voici un retour des Chroniques de Yelgor avec une nouvelle illustration pour un chapitre dans lequel quelques esclavagistes ont la très, très mauvaise idée de s’en prendre au groupe d’Allytah. Manque de bol, parmi eux se trouve l’hyksos Snabbay Klyr, laquelle possède l’Ïrmhiksü. Ce pouvoir l’assimile à ce qui correspondrait à une sorte de loup-garou pour le monde de Yelgor. Le brave Maertens-le-Blanc en perdra la mâchoire !

    Je suis très content de cette illustration au crayon, qui porte la signature de Nero, une dessinatrice belge dont je vous invite à guetter les rares travaux, car cela vaut un peu de votre temps. En tout cas, elle a conféré à cette zone un indéniable côté horrifique avec son approche du clair-obscur très tranché, ce qui s’harmonise à merveille avec l’atmosphère des récits de Yelgor. Et rien que pour cela, je lui en suis reconnaissant. Elle rejoint les quelques artistes avec lesquels j’ai très envie de renouveler la collaboration, celle-ci s’étant bien passée !

    Et des chapitres à illustrer, il y en aura quelques-uns, puisque je suis loin d’avoir achevé ce récit-fleuve ! Le premier opus se caractérisait par son huis clos et sa brièveté, le second s’étendra durant… plus de 500p. au dernier avancement. J’apprécie toujours autant mon exploration de ce royaume fascinant aux innombrables merveilles et démons…  


     

    jeudi 24 avril 2025

    Starter Pack : Allytah !

    Après Ethel Arkady, c’est au tour de l’héroïne principale des Chroniques de Yelgor de connaître sa version « Starter Pack », toujours inspirée par le phénomène viral qui sévit sur les rézosocios. Dans ce cadre, comme pour le dessin précédent, je m’interdis d’utiliser les outils informatiques, à part le scanner, évidemment.

    Sans me jeter des fleurs, je suis relativement satisfait du résultat, bien que la pose soit quelque peu classique, l’ensemble résume bien le personnage. À noter que si Arkady paraît un peu moins abouti de quelques degrés, c’est qu’elle était partie d’une vague idée sur l’instant, et qu’Allytah a bénéficié de plus de temps de réflexion et de réalisation.

    Je pense avoir produit un dessin qui, sans être parfait, possède sûrement plus d’âme que les machins en plastique vomis par notre amie Lia. Le but n’a jamais été de me mesurer à elle au niveau de la technicité (ce qui est perdu d’avance), mais de me servir de l’occasion pour un exercice de style.

    J’aimerais m’attaquer à un troisième personnage, mais ce sera dans un avenir un peu plus nébuleux… Nous verrons bien en fonction des loisirs que me laisse mon travail alimentaire.


     

    samedi 5 avril 2025

    Les Contes de Yelgor : La Nuit de la Poussière !

    Après quelques temps sans poster, voici que de nouvelles histoires qui sortent enfin des méandres de mon disque dur après quelques mois d’attente.

    J’ai rédigé cette nouvelle dans le cadre d’un Appel à Texte qui s’avéra négatif. Un mal pour un bien, puisque je n’avais pas prévu de me pencher sur l’univers de Yelgor, mais celui-ci constitue un excellent palliatif pour les Aventures d’Ethel Arkady, lesquelles restent exigeantes tant au niveau de la continuité que de la crédibilité… C’est donc avec un certain plaisir que j’explore à nouveau le monde de Yelgor…

    Dans la foulée de cette nouvelle, j’ai conçu deux autres histoires qui s’attacheront aux pas de la jeune Allytah et de Jôkanès laquelle, après avoir perdu son protecteur (v. le récit inaugurant « La Nuit de l’Auberge Sanglante »), retrouve sa condition d'esclave, ce qui ne l’enchante guère. Elle suppliera Allytah de devenir sa disciple, puisque la noctule reste une escrimeuse hors pair malgré son bras manquant.

    J’ai aimé fouiller les interactions de ce duo dissemblable, aussi étrange que touchant. Je compte bien explorer la suite de leurs amitié contrariée dans les deux autres histoires… En attendant la sortie du deuxième volet des Chroniques de Yelgor, voici un moyen agréable de maintenir vivant cet univers que j’affectionne vivant… 

    MakuZoku s'est occupée de l’illustration et que puis-je dire sinon qu’il m’a gâté pour l’occasion avec cette image qui caractérise bien les deux personnages : la solaire Jôkanès occupe une place de choix dans la composition et Allytah, située en arrière-plan, est devenue l’ombre métaphorique de Jôkanès, une possible projection de son avenir... Enfin, soulignons la présence de la troisième star de cette histoire, le fameux sabre vivant de la noctule…

    Je suis très heureux de vous présenter ce dessin ! La couverture sera en noir, blanc et rouge, selon un code que j’ai établi pour les nouvelles, mais j’ai aussi demandé une version couleur à MakuZoku, lequel s’est empressé de satisfaire cette foucade avec maestria. Il en a aussi profité pour réaliser plusieurs versions que je vous propose ici.

    Laquelle préférez-vous ?

    Version Originale
     
    Version "bronzage" !

    J'utiliserais probablement cette version pour la couverture !

    Version "Regard qui tue" d'Allytah !

    mercredi 1 janvier 2025

    Ephéméride 2024-2025

    Cela fait un moment que je n’ai plus réalisé d’éphéméride pour la nouvelle année, mais j’ai éprouvé le besoin de jeter un coup d’œil dans le passé de ce blog pour en tirer quelques conclusions avant de démarrer l’année 2025, laquelle, les personnes qui possèdent une once de jugeote n’en doutent pas une seconde, sera encore pire que 2024, car chaque année, c’est connu : tout augmente ! C’est une loi universelle, gravée dans le marbre de l’éternité (si tant est qu’une telle chose existe !).


    Cet article sera subjectif, grinçant, et foutraque ! Vous êtes prévenu.

    D’abord, je noterai en préambule que ce blog a plus de dix ans, et qu’il est resté mon espace de communication préféré avec le vaste monde, bien plus que les autres moyens apparus depuis, ce qui me classe, je l’imagine sans peine, dans la catégorie des « Boomers », quoique je n’appartienne en aucune manière à cette génération. Ni Fesse-de-Bouc et son abominable interface, ni ex-Twitter ce nids à trépanés du cerveau pour qui 140 caractères représentent le summum de la lecture philosophique et encore moins les suivant, comme ce cancer cérébral de TikTok, ne m’ont convaincu. J’use bien d’Instagram, mais j’avoue qu’il s’agit d’un pis-allée, d’autant plus que cette plate-forme se désertifie. Quant à ma page Deviant-Art, elle demeure en état de coma depuis un bon moment déjà, étant donné que je n’ai plus dessiné depuis… Trop longtemps pour mon propre bien-être mental.

    Depuis que j’ai abandonné critiques et autres analyses filmiques, la fréquentation du blog a drastiquement chuté, comme je m’y attendais. La critique offre un certain confort pour le lecteur qui se sent en connivence graveleuse avec celui qui émet une opinion sur un objet culturel plus ou moins connu. Cette forme de complaisance me plaisait de moins en moins et cet exercice me gâchait ce que je lisais ou ce que je voyais, puisque le processus d’assimilation de l’œuvre était destiné à nourrir les articles en retour. Cependant, l’écriture de ces articles ne s’est pas avérée inutile, au contraire, s’interroger sur nos goûts, sur ce qui les articulent et comment cela s’emboîte reste une démarche intéressante et riche d’enseignements quant elle est accomplie avec honnêteté, mais d’une part, je n’arrivais juste plus à suivre le rythme des sorties, d’autre part, je trouvai de plus en plus pénible de n’avoir pour visites que des personnes venues là pour le ricanement. Même sur d’autres sites, cette expression de sarcasme pédante, un peu vaine, m’est passée comme un rot acide en bouche. Malgré tout, il est à noter qu’à ce jour, mon article sur l’adaptation ratée de Gunnm de Robert Rodriguez attire toujours des lecteurs, mais peu d’entre eux explorent le monde autour de ce court texte, lequel ne mérite pas autant de reconnaissance tant je l'ai torché en vitesse entre deux portes.

    À travers ces lectures critiques, j’avoue que j’ai éprouvé un dégoût de plus en plus lancinant vis-à-vis de ce que l’on me proposait. Tant et tant de récits actuels ne possèdent plus l’étoffe de ce qui sortait dans les années 80-90. J’orbite peut-être autour d'une idée de vieux con – et pourquoi pas, j’assume, j'en ai l’âge – mais il me semble que la créativité de manière globale – avec toutes les exceptions qui sont à inclure là-dedans – a subi une nette baisse de qualité au mitan des années 2000. Pourtant, pour le « moi-d’autrefois » trouvait dans cette boue une sujet bien gras à exploiter, mais voilà, avec mes récits en préparation, et l’existence qui s’en est mêlée, je l’ai définitivement accompli le tour de la question.

    Enfin, il y a un second élément dans l’équation : entre mon déménagement et les innombrables problèmes liés non seulement à mon logement, mais aussi à mon travail, j’ai éprouvé plus d'une fois les limites du surmenage, ce qui m’a obligé à me recentrer sur mes textes et la publication de ceux-ci.

    Ce qui m’amène à l’essentiel :
    Entre la collaboration fructueuse avec MakuZoku, ExpExp et plus récemment de K-Zlovetch ou WingedAyalis, je suis très content de la palette de style présente sur ce blog.

    Tout cela est bien beau, mais une personne un tantinet curieuse me demanderait pourquoi est-ce que je m'obstine à m’associer avec des illustrateurs alors que j’écris ?

    Les trois quarts de mon activité artistique se réalisent à « porte close », c’est-à-dire que je ne montre pas de texte en cours d'avancement, car je les juge illisibles. Ce qui me prive de matière pour entretenir ce lieu qui est censé être une vitrine de mes travaux. Du coup, le recourt à des illustrateurs de talents m’a paru comme une solution judicieuses pour lever le voile sur une partie de ces univers sur lesquels je passe – mine de rien – une heure à une heure et demie par jour, tous les jours, depuis plus de quinze ans maintenant.

    En parlant de cela, je suis aussi content de la collaboration que j’ai débuté avec l’écrivain Tom Larret qui m’a permis de rédiger une courte nouvelle à quatre mains, processus dont je raffole puisque je l’ai déjà expérimenté avec Steve Martin sur l’Œil & la Griffe. J’espère renouveler ce genre de « bœufs » littéraire, tant cela procure un effet galvanisant sur la création.

    Au final, je suis assez satisfait de l’orientation de cet endroit, même si l’hémorragie de lecteurs se poursuit de manière inexorable. Je pense que cela ne s’arrêtera pas : la guerre de l’attention entre les différents médias est devenue féroce, et je ne posséderai jamais la machinerie capable de rivaliser avec des groupes et des personnes bien plus équipés dans le domaine que je ne le serais jamais.

    Maintenant, un petit résumé de ma production de 2023-2024 : 

    2023 a été une drôle d’année : j’ai sorti deux titres, mais l’un d’eux, les Céruléens, restera encore bloqué dans les limbes pour longtemps, je le crains. Le sujet en est tellement polémique que je ne l’exposerai pas sur la place publique. C’est pourtant dommage, car j’aimais bien la manière dont j’avais agencé le récit, et la dynamique entre Ethel Arkady et son alter ego « divine », la cruelle et colérique Sekhmet.

    Mais je me suis rattrapé avec Pornopolis : Akemi Himiko, un mini-comics qui narre la première rencontre entre Ethel Arkady et Akemi Himiko, une antagoniste que j’apprécie énormément, et qui reviendra, n’en doutez point, dans d’autres histoires, notamment Un Dîner en Ville.

    J’en ai parlé en long, en large, et en travers, mais ma meilleure sortie date de la fin d’année 2024 : Adélaïde : livre premier : les journal d’Herbert Engellmann couronne près de 10 ans de travaux sur un monstre littéraire dans lequel je me suis lancé à corps perdu. Quoique n’ayant pas Ethel Arkady comme protagoniste, il se déroule dans son univers, et l’explore un peu plus en profondeur, le tout sur fond de guerre civile. C’est une histoire ambitieuse, dont je suis assez fière, en particulier de l’avoir amené à un premier tome fini.

    En parlant de cela, je vais lister ici les différents textes sur lesquels j'avance, pour vous donner un aperçu de ma production pour l’année à venir :

    – Adélaïde : second livre : le Récit de Ned Flaherty.
    Après avoir collé aux basques d’Herbert Engellmann, ce récit s’accroche à celles de son détective privé, Ned Flaherty, lequel est nanti d’un bras gauche artificiel conçu par le même Engellmann, ce qui facilitera son enquête en eaux troubles, entre vampires, faëries et rumeurs d’assassinat présidentiel. Une histoire qui renvoie autant au Steampunk qu’au polar hard-boiled avec quelques femmes fatales comme la « Chasseresse Pourpre » avec laquelle Ned sera obligé de s’allier, contre son gré, bien entendu !

    – La Chauve-Souris d’Or :
    En 1921, on retrouve Ethel Arkady sur le paquebot de luxe SS Diamant, en compagne de l’archéologue Gertrude Bell, laquelle a exhumé un artefact remontant à une période préhumaine : une « chauve-souris d’or » qui attirera la convoitise du sorcier Aleister Crowley. Un récit qui plonge avec délice dans le « pulp » et dont j’ai enfin achevé le premier jet. J’aime bien cette histoire, quoiqu’elle présente un aspect assez foutraque, mais elle se clôt sur une de mes meilleures scènes d’action dans laquelle Arkady affronte une abomination lovecraftienne, le tout sur fond de tempête apocalyptique.

    – 100 Cercueils partie 1 :
    Celui-là, je pense que je le découperai en trois parties. En 1847, en Arizona, Ethel Arkady alors âgée de 12 ans, se retrouve prisonnière de l’orphelinarium de « la Veuve Noire » après avoir perdu ses parents pendant la bataille de Monterrey. Cette institution, gérée par les vampires, produit, au terme d’une sélection drastique, des sujets capables de devenir des « goules ». Apprentissage du combat, des poisons, mais aussi culturel, rien n’est épargné aux têtes blondes. On y suivra donc les déboires d’Arkady – qui n’a même pas encore gagné son nom – pour s’évader de cet enfer terrestre. Alors, ici, j’avais envie de me confronter à un style que j’avoue ne pas trop porter dans mon cœur : la « Young Littérature ».

    – Pornopolis 1 & 2 :
    Retour dans nos années 2000 et des brouettes, pour l’aventure la plus « cul » d’Ethel Arkady qui aura commis l’erreur de se confier au mauvais amant, ce qui l’enverra tout droit entre les bras d’Akemi Himiko, un de ses plus redoutables adversaires. Je peaufine ce récit depuis longtemps, au point que j’en ai déjà scribouillé plus de quatre versions sans être satisfait. Cette fois, c’est la bonne et j’espère sortir le premier tome, illustré, courant 2025 ! Le deuxième est en cours de rédaction, et il promet d’être aussi complexe en termes d’inflorescences descriptives.

    – Un Dîner en Ville :
    Alors… pressenti comme la nouvelle annuelle s’intercalant entre Pornopolis 2 & 3 pour creuser un peu plus la relation entre Ethel Arkady & Akemi Himiko auxquels je souhaitais offrir une aventure en duo, ce texte a grossi jusqu’à atteindre les dimensions d’un court roman dont j’ai achevé le premier jet. Néanmoins, je suis assez satisfait de celui-ci, même si la fin m’a surpris moi-même. Se situant dans le cadre de Pornopolis, cette histoire possède une évidente charge érotique !

    – Les Chroniques de Yelgor : chant deuxième : la Nuit du Fer-Vivant :
    Après le premier tome, je me suis vraiment lancé dans une saga de « fantasy » complète, avec une véritable odyssée pour nos personnages qui ont toujours les adorateurs de Sol aux fesses. Comme si cela ne suffisait pas, j’ai rallongé la sauce en narrant les aventures de jeunesse d’Allytah Nédérada, notamment le chapitre de sa vie où elle perd son bras droit, ce qui a un tantinet agrandi le récit à un tel point que je me demande si je ne séparerai pas ce roman en deux. À ma décharge, la carte de Yelgor m’offre pléthore de possibilités, et l’extension de l’histoire vers l’extérieure (le premier tome demeurait un quasi hui-clos) me permet d’explorer ce monde très particulier, et comme j’apprécie le fait de me surprendre, je le peuple de tout un tas de créatures exotiques plus ou moins fréquentables.

    J’en resterai là pour ces éphémérides !

    En vous souhaitant chance et bonne santé pour l’avenir.

    lundi 9 décembre 2024

    Les Chroniques de Yelgor : Intrigues dans la Nuit

    Ne prenez pas en pitié les allures d’angelots du Dauphin, vous y perdrez la vie ! C’est qu’il éprouve un plaisir sadique à semer les cadavres autour de lui, mais à ce jeu-là, notre noctule à la gueule cassée à bien plus d’ancienneté que lui. 
     
    Après avoir commis plusieurs meurtres, sans parler de la manipulation psychologique qu’il exerce sur ses proches, il était temps que mon ombrageuse noctule sévisse. Prise pour une idiote par cet insupportable marmouset qui n'a déjà que trop dépassé les bornes, et cependant dans l’incapacité de le tuer, car ayant pour mission de le protéger, elle procède à une démonstration de force pour que le jeune aristocrate se tienne enfin à carreau.
     
    L’illustration étant tout de même assez violente (euphémisme), je vous propose de vous rendre sur le site Pornopolis (consacré aux illustration un peu plus épicées) pour la contempler dans son intégralité. Elle est bien-sûr toujours signée par mon complice MakuZoku.
     


    samedi 19 octobre 2024

    Les Chroniques de Yelgor : La Nuit du Fer-Vivant : l'Urzam

    Malgré un mois d’octobre plutôt chargé, je suis retourné dans le monde de Yelgor, en attendant une grosse sortie à venir, l’occasion pour l’ami ExpExp de conférer une apparence délabrée et délicieusement déliquescente au poste de garde qui finissait le premier tome. Une fois encore, je suis comblé par cette vision qui offre un peu plus de matérialité à ce monde très particulier que j’aime toujours arpenter.

    Si l’on ne retrouve pas nos protagonistes principaux dans ce premier segment, on y découvrira l’arrivée d’un « Urzam », un haut prêtre de la secte de Sol. Un personnage sympathique qui demeurait pour le moment à l’arrière plan, mais qui s’insinuera peu à peu dans le déroulé du récit. Ce charmant individu, et sa cohorte de zélotes, apparaissaient déjà dans le chapitre 6 du premier volet !

    Comme à son habitude, ExpExp s’est amusé à concevoir plusieurs déviations graphiques de son dessin pour le plaisir des yeux. 

     



    dimanche 20 août 2023

    Les Chroniques de Yelgor : Capitaine Allytah !

    Dans le troisième tome des Chroniques de Yelgor, j’ai prévu d’explorer le passé de notre chère  Allytah dans la piraterie. Je n’ai pas encore eu l’occasion de mettre en scène des pirates. Ce sera désormais chose faite, d'autant plus que le cadre « fantaisistes » des Chroniques me soulage au niveau de la documentation. Je garde le thème, sans pour autant me perdre dans une recherche que je n’aurais guère le temps d’accomplir. 

    Comme les Chroniques sont illustrées, et que chaque volume comporte une carte blanche donnée aux artistes qui collaborent avec moi, c'est au tour de MakuZoku de créer une scène que j’intégrerais au récit. Et il s’est surpassé !

    La réalisation de cette illustration coïncide avec une période pendant laquelle je sombrai lentement, mais sûrement dans le trente-sixième dessous d’un début de dépression, agrémenté de quelques difficultés supplémentaires dans mon travail civil et ma vie de famille. C’est dans ces conditions pénibles que je reçois le magnifique portrait d’Allytah par MakuZoku. Et je ne sais pas comment expliquer cela, mais ce dessin m’a aidé à passer le cap de ce moment délicat. Voir quelque-chose sur lequel on planche depuis quelques années, prendre corps, ça améliore le moral, mais il n’y a pas que ça : l’expression du personnage, son air à la fois haineux et désespéré, amplifié par la sensibilité du crayon parle à mon esprit fracassé, me raconte une histoire. C’est comme si Allytah elle-même me susurrait de ne pas la suivre dans son enfer que je n’y survivrai pas !

    J’ignore le pourquoi du comment, c’est la magie de l’Art. Cela marche sur moi, et je dois une fière chandelle à MakuZoku. J'ai toujours considéré l’art comme une forme de communication qui possède son propre pouvoir, et cette expérience consolide cette intuition… [1]. En certaines occasions particulières, il soigne les âmes éreintées et si ce n’est pas sa fonction première, cela n’en demeure pas moins une de ses plus hautes qualités, mais encore faut-il pour cela que les œuvres soient inspirantes...


     


    ___________________________________________

    [1] – Un peu hors sujet, mais je parle bien ici de l’IA « artistique ». Beaucoup d’encre a coulé à ce sujet, et je n’ajouterais pas grand-chose, à part peut-être cette pensée : je considère que toutes les formes d’art contiennent, en leurs seins, une forme de magie dans le sens ou chacune aborde une dimension différente de l’expérience humaine ; en ce sens, l’IA appliquée au secteur artistique – en plus d’être du vol pur et simple de propriété intellectuelle – pose un problème philosophique assez grave : comment une série d’algorithmes peut-elle dire quoi que ce soit sur l’existence humaine ?

    samedi 8 avril 2023

    Les Chroniques de Yelgor : La Bande Annonce !

    Une nouvelle publication Yelgorienne : 

    Après plus de six mois, la bande-annonce pour le premier roman et l’amorce du second est enfin terminée. La vie moderne étant constituée d’impondérable, il s’est parfois écoulé de longs laps de temps entre la réalisation de chaque plan, mais cette maturation à bénéficié au rendu final, même si la compression du Tube ne lui rend pas hommage. La vidéo possède une meilleure qualité sur la page Fesse-de-Bouc des Chroniques



    Les différents illustrateurs ont conférés une patine inédite à ce monde qui demeure distinct de la saga Arkady. Que ce soit MakuZoku, Didizuka ou Duarb Du, je les remercie pour leur contribution à ce récit tentaculaire.

    Le choix de la musique, étape cruciale pour la réalisation d’un court-métrage, fût-il aussi modeste que celui-ci, n’a pas été sans douleur. Un temps, je me suis perdu dans le labyrinthe des compositions libres de droits. Entre les sous Hans Zimmer et autre aberrations auditives, je pensais cette traque vaine, jusqu’à ce que les arpèges cosmiques du groupe Etrange envahissent mes esgourdes.
     

    Pratiquant un métal instrumental, c’est-à-dire sans chansons, celui-ci s’est avéré idéal pour mes sessions d’écriture matinale, leurs sarabandes parfois endiablées, parfois mystérieuses conférant un tempo à mes mots. Elles accompagneront sûrement les aventures d’Allytah tout au long de la rédaction du second tome. Aussi, après avoir acquis le second album, dont les différentes pistes réussissent à supplanter celles du premier en termes de complexité sonore, je leur ai demandé si je pouvais utiliser une section de leur musique et ils ont eu l’extrême amabilité d’accepter, mettant un terme à une harassante et agaçante quête.

    J’avais songé au morceau Titan du premier album, tout en impressionnante rythmes martiaux accompagné par des bruits de pistons, mais celui-ci se déploie sur la longueur en un air toujours changeante. Astralis, avec son ouverture pleine de puissants rifts énergiques supportés par une batterie prise de spasmes, fonctionnait mieux pour le montage, d’autant plus que la mélodie connaît des silences abrupts, des virages sonores acrobatiques qui voisinent d’autres ponctuations dans lesquelles prélever un échantillon s'avérait plus commode. 
     
     

    Je remercie Etrange pour leurs amabilités. J’espère que le résultat final rend justice à leurs compositions. Je vous recommande chaudement la fréquentation de ce groupe dont les deux albums proposent une périple cosmique dans un univers à mille lieues du nôtre.

    samedi 18 février 2023

    Les Chroniques de Yelgor : chant deuxième : La Nuit du Fer-Vivant : La Mer d'Herbe

    Cette deuxième illustration de MakuZoku pour les Chroniques de Yelgor nous offre une Allytah dans sa prime jeunesse, avant que le temps et ses duels successifs ne l’abîment. Je suis satisfait de ce panorama présentant une partie de ce monde très particulier. Ce second tome sort de l’Auberge de la Noctule pour explorer plus en profondeur l’univers étrange de Yelgor, dans lequel insectes géants et proto-dinosaures s’ébattent joyeusement. Cette ouverture me donne l’occasion d’inventer toute une flore et une faune en me référant à ce que j’aime : la préhistoire et l’entomologie.

    Je vous propose aussi l’extrait mis en image, bien qu’à l’inverse de la première aventure que j’ai livrée dans ces pages, celui-ci soit tronqué. En effet, je m’attarde bien plus sur les différents éléments qui composent cet univers. De cette complexité foisonnante résultent des chapitres bien plus longs qui passeront mal sur le Oueb. Je pense à vos mirettes, chers lecteurs !

    Ce qui fait que la suite des aventures d’Allytah et de ses compagnons ne sera disponible que sur papier et en mode liseuse. Néanmoins, il me reste encore beaucoup de chemin avant que le récit n’aboutisse. D’ici là, et à moins qu’une bombe thermonucléaire ne mette un terme à nos existences, je continuerai de vous présenter un aperçu de l’avancée des travaux.

    dimanche 29 janvier 2023

    Les Chroniques de Yelgor : chant deuxième : La Nuit du Fer-Vivant : La Tempête Verglaçante

    Une illustration réalisée par MakuZoku qui va devenir un habitué de mes différents univers. Je lui ai laissé une « semis » carte blanche, dans le sens où beaucoup de personnages ont été délimités par Didizuka & Duarb Du. Cependant, comme pour eux, il s'est approprié cet univers très particulier sans renier l'essence de son style. Après tout, c’est toute l’idée du projet que d’avoir plusieurs visions du même univers, parfois antinomiques, qui se juxtaposent.

    Mine de rien, cette démarche est délicate, car, étant celui qui chapeaute le tout, je cherche souvent le point d’équilibre entre la réinterprétation totale – ce qui fait fi de ce qui a déjà été accompli – et l’adaptation nécessaire à ce qui a été conçu en amont. Ainsi, les plus attentifs d’entre vous remarqueront le cheval mécanique de Didizuka.

    Cette exigence nous a entraînées dans de nombreux ajustements stylistiques. Du coup, MakuZoku s’est emparé de la pugnace (© Tom Larret) Allytah en opérant un ravalement de façade pour le moins radical. Je lui ai aussi suggéré de pousser d’un cran les influences gothiques avec cette tenue en cuir de djoros qui épouse ses formes généreuses. 


    mardi 13 décembre 2022

    Les Chroniques de Yelgor : chant deuxième : La Nuit du Fer-Vivant : L'Unique

    Après m’être penché un long moment sur Ethel Arkady, je reviens aux Chroniques de Yelgor avec certaines joies pour vous partager une toute nouvelle illustration de Didizuka. Celle-ci s’est imposée à l’occasion d’une discussion avec la dessinatrice : à quoi ressemble la croix de l’Unique, cette religion qui lie les différentes seigneuries du royaume ?

    Grâce à Didizuka, je le sais ! De mes explications un peu embrouillées – en effet, à l’inverse des récits mettant en scène ma redoutable féline, le monde de Yelgor demeure flottant, sujet à toutes les possibilités qui me traversent l’esprit – elle a créé cet étrange symbole qui renvoie au rigorisme catholique, tout en étant quelque chose d’autre, de plus bizarre, inquiétant, gothique…

    Cette image constituera un bon point de départ pour un prochain chapitre…


    dimanche 21 août 2022

    Dessin du Dimanche : Une chevauchée dans le Royaume de Yelgor

    Un retour à l’aquarelle pour une illustration qui sera utilisée dans le cadre d’une animation autour du jeu de rôle. Celle-ci s’adressant autant aux amateurs de ce loisir qu’aux néophytes, j’esquive les poncifs des guerriers agressifs et des petites pépés en « bikini-chaimail »[1] pour une ambiance plus posée, qui invite à la contemplation et au voyage plutôt qu’à la confrontation.

    Je souhaitais aussi exposer en une seule image plusieurs genres phares du loisir, d’où la présence du vaisseau spatial qui oriente la composition vers la science-fantasy, une sous-catégorie de la SF dans laquelle se range ma propre sage des Chroniques de Yelgor. Cette vision s’intégrerait parfaitement dans cet univers, dans lequel la magie ne joue qu’un rôle marginal, quand elle n’est pas d’origine technologique.

    Cette envie d’une ambiance plus sereine me vient avec l’âge et la pratique du jeu. Mes goûts en la matière se portent de plus en plus vers des scénarios moins axés sur le combat et plus sur la négociation, sur les rapports entre les personnages et cette image exprime ce changement de paradigme.


    Voici les différentes étapes par lesquelles je suis passé :

    1/ En premier lieu, une série de croquis pour placer les personnages dans l’espace et réfléchir sur l’atmosphère globale du dessin. Comme je gambergeai sur cette image depuis un moment, je l’ai très vite trouvée. En les analysant à froid, je réalise aussi que mes compositions intègrent souvent un cadrage sur les diagonales additionné à plusieurs triangles qui s’entrecroisent pour orienter le regard du spectateur.

     

     

     

     

     

    2/ Un second croquis pour dégrossir la scène. À ce stade, je souhaite conférer un aspect intimidant à la femme-chat (une sylvestre dans le monde de Yelgor, je l’appellerai ainsi pour le reste de l’article). J’y renoncerai au fur et à mesure de mes réflexions et des différentes versions.


     





    3/ Encrage du croquis pour avoir une idée des masses sombres et claires, mais aussi pour préciser le dessin. La sylvestre possède toujours son bras mécanique, et elle a dégainé son épée. À la base, elle correspondait à un PNJ qui confrontait mes joueurs à la fin du scénario. Comme cette image a été créée pour du matériel de promotion, j’abandonnerai le côté « guerriére badass » au profit de quelque chose invitant plus à la contemplation. Cela se justifie d’autant plus que le combat contre cette sylvestre n’est qu’une option parmi d’autres et notamment celle de s’en faire une alliée.





    4/ Premier essai, pas vraiment concluant, pour notre protagoniste. Elle possède toujours son bras artificiel. Je l’effacerai dans les prochaines versions, mais je conserverai son équipement de base : épée, arc et carquois. Je modifierai son costume en fonction de mes recherches bibliographiques.







    5/ Pour le smilodon qui sert de monture à la sylvestre, j’ai lorgné sur les peintures de Charles R. Knight, mais je n’ai pas réussi à maîtriser mon trait, conférant au félin un côté tigre asiatique.

     
     
     
     
     
     
    6/ Après avoir dessiné le smilodon, je lui ai enfin accolé sa cavalière. C’est là que j’ai changé son aspect, optant pour une posture moins agressive. Le bras artificiel a disparu. Le harnachement, la tenue et l’équipement s’inspirent des cavaliers lourds turco-mongols du XIIe siècle. Seule la couleur de l’armure diffère, car j’ai employé le bleu pour détacher la sylvestre en vadrouille du reste de l’environnement qui baigne dans une palette plutôt chaude. Pourquoi un choix historique si précis ? Parce que je souhaitai esquiver le sempiternel chevalier moyenâgeux pour quelque chose de plus dépaysant. Une démarche qui est aussi au cœur Des Chroniques de Yelgor dans lequel je m’amuse à tordre les poncifs esthétiques du genre pour dépeindre d’autres ambiances.


    7/ Enfin, j’ai associé le tout dans le crayonné, cette fois au format A3.













    8/ Encrage réalisé au feutre. Celui-ci n’est pas indispensable, mais comme j’utiliserai l’aquarelle, et que le papier conçu pour cette technique est épais, je renforce le trait en prévision du transfert sur la feuille définitive via la table lumineuse. Je synthétise aussi quelques détails, car moins il y en a pour la pose des couleurs, et mieux c’est.










    9/ À l’aide d’une photocopie, j’ai réalisé un ombrage pour m’aider. Une étape un peu superfétatoire puisque je ne l’ai même pas achevé et que je m’en suis peu servi.


    dimanche 15 mai 2022

    Les Aventures d'Ethel Arkady : l'intégrale de la série (pour le moment...)

    Voici un court article pour vous signaler que, comme l’on connaît quelques problèmes avec l’approvisionnement de papier pour le moment, j’ai finalement décidé de rendre disponibles les romans d’Ethel Arkady sur la plateforme Mamazone


    Les prix fluctuent en fonction du nombre d'illustrations, mais aussi du nombre de participants à la rédaction du récit, comme par exemple l’Œil & la Griffe qui a été composée avec Steve Martin.

    Vous pourrez donc vous faire, si le cœur vous en dit, l’intégrale des aventures de la redoutable féline, avec les nouvelles en prime....
     
    Pour ceux qui aiment lire les sagas dans l’ordre chronologique, voici l'enchaînement logique des différentes aventure d'Ethel Arkady : 
     
    (Illustrations intérieures & couverture par Didizuka.)
     
    Genre: 
     
    Format : 
    Nouvelle numérique illustrée
     
    Pitch :
    Envoyé par l’armée enquêter sur la disparition d’un camp d’orpailleur, le capitaine John Boyd devra s’associer avec Ethel Arkady pour endiguer une menace surnaturelle….

    Extrait :
    «La patte antérieure griffue d’Arkady creva le sol spongieux. Son corps émergea du limon, dégoulinant d’impuretés. Avec douleur, elle se dressa sur les bordures de sa propre tombe, expectorant un long filet de sanie noire mêlée de sang coagulé. Elle toussa à s’en écorcher la gorge. Sa main gauche s’empara d’un bris de son cercueil.»
     
     Critique de Tom Larret
    « Un format inattendu pour cette aventure d'Ethel Arkady, notre faërie préférée, tout comme le contexte sinistre et dépaysant des Black Hills à la fin du XIXème siècle. Dans les remugles de boue et de poudre, la frénésie de l'or ne sera pas la seule à prendre possession des orpailleurs du camp de Despair. Avec la précision effilée qui caractérise sa plume, Jean-Michel Gernier nous propose ici un roman cruenté où l'horreur se marie à l'occulte dans une noce frénétique. L’œuvre est courte, mais riche en péripéties et en rebondissements, et permet à tous, aficionados d'Arkady comme néophytes, de découvrir le personnage emblématique sous un angle inédit. »

    Genre: 
    Weird-Western
     
    Format : 
    Nouvelle numérique
     
    Pitch :
    Hiver 1875.
    Sur la piste d’Ethel Arkady, La Comtesse et ses compagnons chasseurs de prime échouent dans la petite bourgade de «Skinfolk Town». Harassés par une interminable traque, les pistoleros interrogent les locaux dans l'espoir de mettre la main sur la hors-la-loi aveugle… et il semblerait que celle-ci ait étable ses quartiers dans une vieille tannerie abandonnée.

    Extrait :
    « L’annonce n’éveilla aucun intérêt chez les locaux. L’un des pistoleros s’emporta. Son visage blafard, mangé par une barbe hirsute et une imposante masse de cheveux envahie de poux, se décomposa en une grimace simiesque, révélant deux canines hypertrophiées. Ses doigts s’attardèrent près d’une paire de colts Dragoon dont la crosse en ivoire pointait hors des pans de son manteau. »

    Critique de Tom Larret
    « Ethel Arkady, l'indépendante et farouche faërie au museau de lynx, poursuit sa quête vengeresse et sanglante dans cette nouvelle sans temps mort. Ceux qui l'ont déjà découverte apprécieront ce nouvel épisode à l'ambiance oppressante qui parvient, entre épouvante et violence, à apporter encore des éclairages inédits sur la fascinante et complexe Arkady. Les néophytes ne seront pas en reste, car, coup de maître, cette aventure se dévore avec tout autant d'aisance même sans connaître l'univers particulier construit par Jean-Michel Gernier autour de son personnage. Ce texte lapidaire parvient à un équilibre parfait entre atmosphère horrifique et action frénétique, sur fond d'ocarina torturé et d'éperons grinçants. »

    Rhésus Pub 
    (Illustrations intérieures & couverture par Duarb Du.)
     
     
    Format : 
    Nouvelle numérique illustrée
     
    Pitch :
    Ethel Arkady est embauchée pour enquêter sur un syndrome anémique chez une adolescente fan de Bit-lit...

    Extrait :
     « Une de ses connaissances du Club des Femmes lui avait parlé, sur le ton de la conspiration, de cette guérisseuse new-yorkaise à laquelle on attachait parfois le sobriquet ridicule de « Tueuse de Vampires ». Elle traînait dans son sillage une odeur de soufre qu’empirait une réputation ambiguë… Mais Lydia n’avait rien à perdre à essayer !... »
     
     Critique de MM :  
    « La couverture peu banale et le résumé m’ont poussée à regarder de plus près cette courte nouvelle... et je n’ai pas été déçue. Ethel Arkady est un phénomène dans son genre ! Je ne spoilerai pas, ce serait dommage de vous dire en quoi ce personnage est hors norme, mais elle vaut sacrément le détour ! Humour féroce garanti et âmes délicates s’abstenir ! (fans ultimes de Twilight aussi, ah ah !) L’auteur sait manier les mots et les métaphores, chapeau bas, c’était un régal à lire ! J’ai particulièrement aimé la première moitié de l’histoire. » 

    (Illustration de couverture par Duarb Du.)
     
     
    Format : 
    Roman (272 p.)
     
    Pitch :
    La puissante compagnie ULV inonde les médias de réclames pour son nouveau médicament révolutionnaire : le Vitallium. Ethel Arkady sauve une dryade des griffes de barbouzes, ce qui la met sur la piste d’un trafic de faëries. L’aventurière comprend vite que l’ULV est mouillée dans cette affaire…

    Extrait :
    « Bondissant sur le toit d’une voiture, je me jetai sur le garou le plus proche. La vitesse décuplait mon poids. Les vitres explosèrent dans une éruption de cristal. Les amortisseurs, accusant le choc titanesque, céderaient quelques secondes plus tard, dans un autre temps ! »
     
    Critique de Tom Larret :
     


     

     

     

    L’Œil & la Griffe
    Avec la collaboration de Steve Martins
    (Illustration de couverture par MakuZoku)

     
    Genre: 
    Dark-Fantasy

    Format :
    Roman (344 p.)

    Pitch :
    La routine de Drissian Olmego – surnommé « le Hibou » – est bousculée par l'apparition soudaine de  l’aventurière Ethel Arkady, blessée. Poursuivie à travers les dimensions par un égrégore dont l’existence même menace l’univers, Arkady demande assistance au rapace. Face à un adversaire immortel, les deux compères seront obligés de s’unir pour protéger l’équilibre des multiples mondes du Rumyavgani…

    Extrait :
    « Inconsciemment, il avait adopté, durant sa tirade, une posture combative. Aussitôt, Arkady s'était relevée à son tour, sur le qui-vive. Son souffle haché envoyait toutes sortes de signaux et impulsions que Le Hibou capta au vol. Les fragrances d'un autre monde et de mystères anciens l'embaumaient – teintées d'une légère nuance d'ordre alchimique, peut-être... En contemplant sa musculature et ses mouvements, il crut déceler en elle une fière gladiatrice, tel qu'il l'avait été lui-même, du temps de sa jeunesse. »

    Critique de Tom Larret

      En marge des Aventures d’Ethel Arkady, mais appartenant au même univers, vous trouverez aussi la Femme Écarlate (qui est réservée au estomacs solide).

    La Femme Ecarlate
    (Illustration de couverture par ExpExp)

    Genre : 
     
    Format :
    Roman (224 p.)
     
    Pitch :
    Alan Svartur, comptable quarantenaire pour une puissante multinationale, se perd avec sa famille dans les profondeurs du désert texan à cause d’une déviation routière. Obligés de s’arrêter dans un village en décrépitude, ils devront composer avec des autochtones envahissants qui souhaitent les convier à leurs « fêtes de la Crécelle » pour célébrer une mystérieuse « Femme Écarlate »…

    Les Chroniques de Yelgor premier du nom a bénéficié du même transfert, d'autant plus que celles-ci sont reliées à Ethel Arkady par certains aspects. Une petite différence avec la version papier cependant : je n’ai pas pu y inclure la carte, donc pour ceux qui la souhaite, je vous conseillerais de vous tourner vers la version papier.

    Les Chroniques de Yelgor.1
    La Nuit de l'Auberge Sanglante

    (Illustration par Didizuka & Duarb Du.)

    Genre :
    Science-Fantasy

    Format :
    Light Novel (232 p.)

    Pitch :
    Le Royaume de Yelgor souffre encore des nombreuses conséquences de la Guerre des Hautes-Marches. Des sectes agressives envahissent la capitale et « l’élu de la prophétie » devenu roi est obligé d’envoyer son Dauphin sous la protection du membre le plus ambivalent de leur ancienne compagnie : la Noctule Allytah Nédérada… qui refuse la mission…

    Extrait :
    « Les liesses populaires étaient finies, les explosions de magie ayant refroidies les plus téméraires. Les exécutions se déroulaient à présent dans le secret des caves du palais et elles étaient relayées via les sigils... »

    Critique par Tom Larret.