Affichage des articles dont le libellé est Fantasy. Afficher tous les articles
    Affichage des articles dont le libellé est Fantasy. Afficher tous les articles

    lundi 8 septembre 2025

    Les Aventures d'Ethel Arkady : Pornopolis : L'Invocation

    J’aime les dessins très typés, et cela vaut autant pour des illustrations qui se rapprochent d’une forme de « réalisme » – avec tous les guillemets nécessaires à cette appellation non contrôlée – que pour des graphismes plus radicaux, comme l’esthétique punk de mon vieux complice ExpExp. Cependant, son style requiert une séquence qui corresponde à sa personnalité artistique. Je lui ai donc confié un chapitre assez particulier de la deuxième partie de Pornopolis, dans lequel la sexualité ne joue qu’un rôle mineur.

    Dans ce passage, nous entrons dans un moment charnière de l’histoire : notre chère Ethel Arkady sort de son enveloppe corporelle et explore sous la forme d’une projection astrale les secrets qui se cachent sous les entrailles de Pornopolis. Elle y découvre tout un monde abyssal grouillant de créatures qui ne ressemblent à aucune forme de vie connue dans notre « réalité physique ». Cette séquence cite de manière très explicite Lovecraft – qui reste une des grosses influences littéraires chez moi, et dont le poids thématique imprègne une large partie du fantastique contemporain, mais peut-être pas dans le sens où l’entendent beaucoup d’exégètes de l’auteur.

    En effet, je trouve que l’on réduit un peu trop souvent Lovecraft à un ensemble de « tentacules, grimoires maléfiques, et racisme décomplexé ». Or, la plupart du temps, il est plutôt question de la peur devant l’inconnu, mais surtout de ce qui arrive à notre esprit limité lorsque nous comprenons la vastitude de l’univers et de son extrême indifférence à notre destin, un credo qui accomplit par la même le plus beau doigt d’honneur à l’humanisme, lequel prétend au contraire mesurer la réalité à l’aune de notre anthropocentrisme. Bien sûr, il existe d’autres thématiques au sein de son œuvre, mais je ne reviendrai pas sur celle-ci dans cet article. Si vous ne l’avez jamais abordé, je vous invite à explorer cette œuvre singulière[1].

    Mais je ne suis pas là pour établir une exégèse lovecraftienne, bien d’autres s’y sont attelés, avec bien plus de talent… [2] Comme exemple, je prendrais en exemple deux longues novellas qui m’ont marqué : Les Montagnes Hallucinées & Dans l’Abîme du Temps. Dans ces histoires cohabitent tout autant l’horreur et la fascination que Lovecraft éprouve pour une altérité non anthropomorphique. Car ni les Anciens, ni les membres de la Grande Race de Yith ne sont vus comme des entités maléfiques. L’auteur décrit leurs sociétés complexes avec une gourmandise sincère et surtout, un talent rarement atteint dans ce genre d’exercice, esquivant tous les pièges tendus par une logique anthropocentriste instinctive. Et pour moi, ces deux récits marquent une forme de jalon dans le corpus Lovecraftien. Bien sûr, on retrouve la peur de l’inconnu, et surtout celle du temps qui traverse toute son œuvre, mais aussi une recherche littéraire qui poussera dans ses derniers retranchements l’art de la description. C’est une chose de peindre l’humanité, c’en est une autre, très complexe, de représenter au mieux des êtres sortant complètement de notre appréhension sans y poser aucun jugement superfétatoire. Un paradoxe, quand on y songe, pour un auteur qui adoptait les opinions les plus réactionnaires de son époque. 

    Bon, mais où cette diatribe se dirige-t-elle ? J’y viens ! Je pense que de mon goût de l’horreur, du fantastique et de la fantasy, découle le fait que – en dehors de leurs aspects les plus servilement commerciaux – ces genres sont les plus à même d’explorer la radicalité sous toutes ses formes. Cependant, il ne faut pas confondre la radicalité avec quelque chose de violent ou de sexuel [3], non ! La radicalité, de manière étymologique constitue un retour à la racine, à l’essentiel. Or dans cette séquence, j’offre à Arkady un voyage vers les abysses, dans une chute sans fin vers le fond des océans, sans autre objet que cette rencontre avec une forme de vie incompréhensible pour elle. Je célèbre ainsi un écrivain auquel je dois un de mes plus puissants chocs artistiques. En retournant aux origines de son imaginaire et en l’interprétant de manière un peu oblique par rapport à tout ce qui a été déjà produit. Je me suis beaucoup amusé lors de la rédaction de cette plongée et elle répond à un autre chapitre qui se trouvera dans la Chauve-Souris d’Or, une aventure d’Arkady dont je causerai un de ces jours… 

    ExpExp s’est déchaîné sur cette illustration en réalisant un tableau ahurissant, presque abstrait, mais pourtant plein de la folie que je voulais incorporer à mon texte. Comme à son habitude, il a produit moult variations sur le même canevas que je vous propose ici !



    -------------------------------------------------------------------

    [1] - Ainsi que celle de ses confrères qui lui ont emboîté le pas comme Robert E. Howard, Fritz Leiber, Frank Belknap Long, Robert Bloch et d’autres encore… Lovecraft a partagé sa création avec une foultitude d’auteurs de cette époque. En revanche, sauf si un désir de complétude vous y exhorte, les continuations du corpus lovecraftien par August Derleth s’avèrent aussi dispensables que problématiques pour la compréhension de celle-ci. De fait, si Derleth a réussi à sortir Lovecraft de l’anonymat en fondant une maison d’édition à sa gloire, il a commis des nouvelles et quelques romans en utilisant son univers pour l’ordonner dans le sens dans lequel il l’entendait, c’est-à-dire une stupide lutte du bien contre le mal. Catholique convaincu, Derleth avait une lecture biaisée de Lovecraft et même si on lui doit quelques bonnes histoires, la culture populaire a saisi le fameux « Mythe de Cthulhu » par cette ornière erronée  !

    [2] - Les éditions ActuSF ont enfin traduit la biographie de H.P.Lovecraft « Je suis Providence », une énorme masse d’informations tentaculaire de 2 400 pages qui vaut le déplacement pour les admirateurs les plus acharnés de l’écrivain. Cet ouvrage corrige d’ailleurs certaines approximations et contre-vérités sur le personnage qui continuent de circuler sur le web.

    [4] - Bien que je plaide coupable dans le cas de Pornopolis !

    samedi 30 août 2025

    Dessin du Dimanche : Un Mariage bien Tempéré (02) : Célimène de Lasitifadié & le Château d'Hurlevent

    Une deuxième image pour mon fameux « Mariage bien Tempéré », il ne me reste plus que la dernière et je passerais enfin à mes autres illustrations en souffrance depuis des siècles. Cette image m’a permis de représenter le châteaux d’Hurlevent, un endroit important dans l'histoire. Le lavis donne un résultat final qui combien la rapidité, le hasard et la saleté. Cela tranche plutôt bien avec les froides peintures de notre ami Lia. Comme c’est pour un scénario de jeu de rôle, je ressens moins de pression que pour mes propres productions et donc je tente plus de trucs ! Je reviendrais d’ailleurs un peu plus en détail sur ce phénomène dans quelque temps, car cela demeura un paradoxe assez intéressant à creuser.Le scénario en lui-même sera dans le recueil à venir des Saigneurs du Chaos… et le texte est déjà achevé !

     

    vendredi 15 août 2025

    Les Aventures d'Ethel Arkady : Un Dîner en Ville

    Retour aux aventures de ma chère féline, avec un nouvel artiste aux commandes, que vous reverrez en ces pages, je le pense… Huba s’empare donc de mon univers pour un temps pour y adjoindre son style énergique et anguleux. Ce qui me donne l’occasion d’expliquer un peu le pourquoi de mes différentes associations avec des illustrateurs.

    Je ne vis pas de mes créations et même si j’ai déjà vendu quelques nouvelles à de petites maisons d’édition, convaincre les décideurs d’acheter un concept aussi nébuleux et franchement casse-gueule que les Aventures d’Ethel d’Arkady (ou même les Chroniques de Yelgor) est devenue une gageure, d’autant que mon style n’entre dans aucune case qui permette de le marketer à la sauce frigotartinable contemporaine. S’ajoute à cela mon goût pour la provocation, un tantinet gratuite, héritage de mon passé punk ainsi que le mélange de gore, d’érotisme, et d’impertinence qui marque les tribulations de mes héroïnes, comme autant de difficultés supplémentaires. En parlant d'Arkady et d'Allytah, dire qu'elles ne correspondent pas mieux aux canons de notre époque frôle le pléonasme (elles me disent dans l’oreille qu’elles s’en carrent les ovaires !). Ce cocktail détonnant, mais auquel je n’ai pas envie de renoncer, me condamne dans les franges les plus obscures du monde littéraire. J’aurai plus de chance de toucher trois fois le gros lot au loto que de parvenir à percer, en dépit du travail acharné que me demande chacune de mes histoires. 

    L’écriture est la plus ingrate des muses artistiques, car l’auteur, devant sa feuille ou son écran reste incapable de partager ses emportements, ses joies ou ses doutes. Et pour cause : nonante pour cent de son labeur demeure secret. Un texte ne devient lisible qu’à la suite d’un épuisant processus alchimique, un long raffinement dans lequel les mots, les paragraphes et les séquences se purifient. Pour un livre fini, six autres se trouvent à des étapes plus ou moins achevées : restructuration, deuxième ou quatrième jet… De tels chantiers appartiennent à l’ordre de l’embrouillamini illisible, avec des coupures dans tous les sens.

    Or, les illustrations, le dessin à cette particularité aimable d’être compréhensible de manière immédiate. J’avais d’abord limité celui-ci à deux sagas très spécifiques : Pornopolis à cause des liens existant entre les arts et l’érotisme et ensuite Les Chroniques de Yelgor car le support visuel apporte une densité appréciable à un monde de fantasy, mais je constate que cela me frustre de plus en plus de ne point présenter mes travaux en courts. Et comme je touche un peu plus d’argent de mon activité civil, pourquoi ne pas en investir une part congrue pour créer quelques visions appartenant à ces textes souterrains ? Ce ne seront pas des couvertures, qui relèvent d’un autre type de réalisation, mais ces images alimenteront ce petit espace d’oueb, et soulèveront un voile pudique sur ces récits en devenir !

    Et donc… Un Dîner en Ville, de quoi ça parle ?

    Eh bien… J’avais envie de revenir un peu sur le duo improbable formé par Ethel Arkady et Akemi Himiko et de les projeter dans un tourbillon d’érotisme et de combats dantesques. Je prévoyais d’écrire une novella pulp, mais rendue au-delà des 150.000 signes, j’ai entre les mains ce qui constitue déjà un roman de la taille d’un bon vieux Gore de chez Fleuve Noir, collection dans laquelle ce texte se fut inséré à la perfection. 

    Mais je n’ai toujours pas parlé de l’histoire… Elle se situe entre le deuxième et le troisième tome de Pornopolis, et elle suit les (més)aventures de nos deux fées invitées à un banquet très particulier dans l’antre du « Seigneur des Morts Étranges »… Un charmant personnage qui donnera bien du fil à retordre à leur duo !


    dimanche 27 juillet 2025

    Dessin du Dimanche : Un Mariage bien Tempéré (01) : La Reine des Orages

    Oh ! Un deuxième dessin en peu de temps ? Quelle productivité ! 

    Il se trouve que dans le cadre d’un foulancement pour le club des Saigneurs du Chaos, dont je suis membre, j’ai proposé mon scénario d’introduction au jeu de rôle, le bien nommé « Un Mariage Bien Tempéré » pour un recueil inclus dans les contreparties. 

    Le titre fait référence au « Clavier bien Tempéré » de Jean-Sébastien Bach pour la simple raison que, comme celui-ci, c’est un exercice de style qui entend donner toutes les bases d'un « bon » scénario de jeu de rôle, selon moi ! On y retrouve de l’enquête, du combat et des choix cornéliens qui promettent des discussions houleuses à la table. Maître de jeu narratif, je ne distribue pas de points d’expérience en fonction du nombre de monstres tués, de même que l’alignement sauce AD&D m’a toujours dérangé avec son concept manichéen. Le cœur de ce récit se trouve dans les personnages-non-joueurs que j’espère habillés d’une certaine chair, avec des décisions qui, pour douteuses qu’elles soient, relève d’une logique interne offrant ainsi aux joueurs moult interactions et pistes narratives. 

    Je n’ai pas proposé ce titre par hasard, car il résulte d'un long questionnement sur la nature « d'un bon scénario » de JDR et aussi du fait que je l’ai mené plus de treize fois ce qui m’assure un recul assez conséquent sur celui-ci. Pour la rédaction, je me suis inspiré du style développé par Johan Scipion sur son propre jeu Sombre, lequel m’a pas mal questionné sur la nature hybride d’un scénario pour le jeu de rôle, en effet le scénario d’un JDR ne suit pas une « histoire », il déroule un espace pour l’imaginaire des joueurs. J’expose ainsi ma manière de raconter, au lieu de me caler sur un récit linéaire et immuable, car une fois publiée, ce « Mariage » vous appartiendra.

    Mais bon, ce scénario, il faut l’illustrer, et c’est pour cela que j’ai repris mes pinceaux. Par ailleurs, et bien que ce « Mariage » soit motorisé par l’excellent jeu Tranchons & Traquons dont je suis devenu un inconditionnel, il se déroule dans le monde de Yelgor, à quelques encablures des aventures d’Allytah.

    Pour ce premier dessin, voici une des héroïnes/antagonistes de l’histoire, la fameuse Aghara Tsahûl-Nashûl, une « kitling » des montagnes aux pouvoirs climatiques assez impressionnants et qui est à même de poser de nombreux problèmes aux joueurs. Pour la réalisation, j’expérimente toujours sur le lavis, technique aussi rapide que sale qui convient à mon style. J’ai renforcé certains contrastes à l’aide du numérique, mais il ne s’agit que d’une portion congrue dans le résultat final.


     

    vendredi 18 juillet 2025

    Les Aventures d'Ethel Arkady : Pornopolis : Arkady & Hanzo

    Après un assez long hiatus, presque 11 ans tout de même, je retrouve le dessinateur Horlod pour ce qui sera une des dernières illustrations du premier tome de Pornopolis, lequel s’achève tout doucement. Étant donnée la nature… mature du sujet, je ne montrerai pas l'image en entier sur ce blog, mais il faudra la chercher chez son jumeau maléfique, bien plus salé ! Vous êtes prévenus ! J’ajoute que m'associer pour un moment avec celui qui fut un des premiers créateurs d’Ethel Arkady, une sorte de retour aux sources pour ma féline, quoiqu’elle ait un peu changé avec les années, me met en joie ! Après tout, elle a bien grandi et elle entre dans sa glorieuse majorité !



    samedi 10 mai 2025

    Les Contes de Yelgor : La Nuit de la Poussière !

    Vous avez dû apercevoir les dernières illustrations pour une couverture représentant Allytah & sa disciple Jôkanès… Eh bien, c’est que j’ai commencé une sorte de « nouveaux cycles ».

    Comme le récit du prochain volume des Chroniques de Yelgor me demandera, à vue de nez, quelques années supplémentaires de travail, je me suis dit qu’un autre cycle composé de nouvelles séparées du corpus principal constituerait un bon apéritif, d’autant plus que cela me donnerait de la matière pour d’éventuels Appels à Texte, encore faut-il que la longueur du texte et le sujet se conviennent aux exigences éditoriale… Sans même parler de ces concours parfois absurdes, s’en tenir à un nombre limité de signes demeure un exercice de concision intéressant pour tout écrivain qui se respecte, surtout pour moi qui m’étale souvent dans d’interminables descriptions, telle une copie « wish » de Victor Hugo !

    Je me suis déjà un peu étendue sur d'autres aspects de cet histoire dans un précédent article, mais sachez que ce cycle comportera trois nouvelles qui formeront une petite trilogie où l’on suivra le parcours d’Allytah dans la chaîne montagneuse des Karthacias jusqu’à ce qu’elles retrouvent ses compagnons dans les Hautes Marches. Une « mini-saga » qui contiendra son lot de sang, de larmes, de trahisons et de regrets… Le dernier acte sera particulièrement cruel pour notre noctule.

    Peut-être que je procéderai de même pour la séquence « pirate » d’Allytah, puisqu’elle jouxte cette époque de peu. Cette forme composée de brefs récits reliés entre eux me tente de plus en plus, d’autant que je n’ai pas encore cartographié ce monde dans son intégralité. J’aimerais aussi introduire le personnage mystérieux de « Fos » qui a été plus ou moins créé au cours de discussions avec MakuZoku.

    En attendant, j’espère que cette courte, mais intense histoire vous plaira ! En tout cas, j’ai apprécié son écriture et l’illustration qui l’accompagne ! 

    Cliquez sur la couverture pour avoir accès à la nouvelle !

    Pitch :
    Allytah la noctule et sa disciple Jôkanès sont traquées par les « Prêtresses de la Poussière » pour un crime qu’elles n’ont pas commis. Alors qu’Allytah est consumée par un redoutable poison, Jôkanès prend sa défense, mais parviendra-t-elle à vaincre les redoutables prêtresses malgré sa formation martiale incomplète ?

    Extrait :
    « Sexta plongea, lance en avant. Allytah esquiva, puis battit la hampe de la paume. Dans le même mouvement, elle chargea Sexta comme un tricks sauvage, enfonçant son thorax d’un violent coup d’épaule. Le souffle coupé, la prêtresse trébucha en arrière. Allytah dégaina un wakizashi de sa cape et elle se fendit aussitôt. Sexta, abasourdie par la vivacité de la noctule à la poitrine opulente s’écarta de justesse, ce qui lui épargna une mort immédiate, néanmoins la lame lui écharpa le côté droit. L’hémorragie empoissa le flanc et les jambes de la prêtresse qui s’affala dans l’herbe. »

    vendredi 2 mai 2025

    Les Chroniques de Yelgor : Snabbay & les Esclavagistes !

    Déjà le mois de mai !

    Et en mai, fais ce qu’il te plaît…

    Du coup, voici un retour des Chroniques de Yelgor avec une nouvelle illustration pour un chapitre dans lequel quelques esclavagistes ont la très, très mauvaise idée de s’en prendre au groupe d’Allytah. Manque de bol, parmi eux se trouve l’hyksos Snabbay Klyr, laquelle possède l’Ïrmhiksü. Ce pouvoir l’assimile à ce qui correspondrait à une sorte de loup-garou pour le monde de Yelgor. Le brave Maertens-le-Blanc en perdra la mâchoire !

    Je suis très content de cette illustration au crayon, qui porte la signature de Nero, une dessinatrice belge dont je vous invite à guetter les rares travaux, car cela vaut un peu de votre temps. En tout cas, elle a conféré à cette zone un indéniable côté horrifique avec son approche du clair-obscur très tranché, ce qui s’harmonise à merveille avec l’atmosphère des récits de Yelgor. Et rien que pour cela, je lui en suis reconnaissant. Elle rejoint les quelques artistes avec lesquels j’ai très envie de renouveler la collaboration, celle-ci s’étant bien passée !

    Et des chapitres à illustrer, il y en aura quelques-uns, puisque je suis loin d’avoir achevé ce récit-fleuve ! Le premier opus se caractérisait par son huis clos et sa brièveté, le second s’étendra durant… plus de 500p. au dernier avancement. J’apprécie toujours autant mon exploration de ce royaume fascinant aux innombrables merveilles et démons…  


     

    jeudi 24 avril 2025

    Starter Pack : Allytah !

    Après Ethel Arkady, c’est au tour de l’héroïne principale des Chroniques de Yelgor de connaître sa version « Starter Pack », toujours inspirée par le phénomène viral qui sévit sur les rézosocios. Dans ce cadre, comme pour le dessin précédent, je m’interdis d’utiliser les outils informatiques, à part le scanner, évidemment.

    Sans me jeter des fleurs, je suis relativement satisfait du résultat, bien que la pose soit quelque peu classique, l’ensemble résume bien le personnage. À noter que si Arkady paraît un peu moins abouti de quelques degrés, c’est qu’elle était partie d’une vague idée sur l’instant, et qu’Allytah a bénéficié de plus de temps de réflexion et de réalisation.

    Je pense avoir produit un dessin qui, sans être parfait, possède sûrement plus d’âme que les machins en plastique vomis par notre amie Lia. Le but n’a jamais été de me mesurer à elle au niveau de la technicité (ce qui est perdu d’avance), mais de me servir de l’occasion pour un exercice de style.

    J’aimerais m’attaquer à un troisième personnage, mais ce sera dans un avenir un peu plus nébuleux… Nous verrons bien en fonction des loisirs que me laisse mon travail alimentaire.


     

    samedi 5 avril 2025

    Les Contes de Yelgor : La Nuit de la Poussière !

    Après quelques temps sans poster, voici que de nouvelles histoires qui sortent enfin des méandres de mon disque dur après quelques mois d’attente.

    J’ai rédigé cette nouvelle dans le cadre d’un Appel à Texte qui s’avéra négatif. Un mal pour un bien, puisque je n’avais pas prévu de me pencher sur l’univers de Yelgor, mais celui-ci constitue un excellent palliatif pour les Aventures d’Ethel Arkady, lesquelles restent exigeantes tant au niveau de la continuité que de la crédibilité… C’est donc avec un certain plaisir que j’explore à nouveau le monde de Yelgor…

    Dans la foulée de cette nouvelle, j’ai conçu deux autres histoires qui s’attacheront aux pas de la jeune Allytah et de Jôkanès laquelle, après avoir perdu son protecteur (v. le récit inaugurant « La Nuit de l’Auberge Sanglante »), retrouve sa condition d'esclave, ce qui ne l’enchante guère. Elle suppliera Allytah de devenir sa disciple, puisque la noctule reste une escrimeuse hors pair malgré son bras manquant.

    J’ai aimé fouiller les interactions de ce duo dissemblable, aussi étrange que touchant. Je compte bien explorer la suite de leurs amitié contrariée dans les deux autres histoires… En attendant la sortie du deuxième volet des Chroniques de Yelgor, voici un moyen agréable de maintenir vivant cet univers que j’affectionne vivant… 

    MakuZoku s'est occupée de l’illustration et que puis-je dire sinon qu’il m’a gâté pour l’occasion avec cette image qui caractérise bien les deux personnages : la solaire Jôkanès occupe une place de choix dans la composition et Allytah, située en arrière-plan, est devenue l’ombre métaphorique de Jôkanès, une possible projection de son avenir... Enfin, soulignons la présence de la troisième star de cette histoire, le fameux sabre vivant de la noctule…

    Je suis très heureux de vous présenter ce dessin ! La couverture sera en noir, blanc et rouge, selon un code que j’ai établi pour les nouvelles, mais j’ai aussi demandé une version couleur à MakuZoku, lequel s’est empressé de satisfaire cette foucade avec maestria. Il en a aussi profité pour réaliser plusieurs versions que je vous propose ici.

    Laquelle préférez-vous ?

    Version Originale
     
    Version "bronzage" !

    J'utiliserais probablement cette version pour la couverture !

    Version "Regard qui tue" d'Allytah !

    dimanche 9 mars 2025

    Publication : Parques Attaques ! : Saison 1

    Après une semaine placée sous les auspices de la souffrance médicale, présenter une publication, ça remonte un peu le moral ! Alors, je ne suis pas (trop) aux commandes de celle-ci, néanmoins comme Tom Larret m’a demandé une préface et je me suis exécuté. J’espère que le résultat ne ressemblera pas trop à un dérapage non contrôlé de ma part, car je n’ai jamais pratiqué ce type de figure acrobatique, du moins jusqu’à maintenant.

    Mais bon, je me suis plié à l’exercice, car d’une part ma collaboration avec Tom date de quelques années et qu’il s’est créé entre nous une connivence artistique et d’autre part je partage la paternité d’un des épisodes, puisque j’adore l’écriture à quatre mains et que le ton léger des Parques me permettez de solutionner une des énigmes restantes d’un autre ouvrage composé selon la même méthode : l’Œil & la Griffe.

    Comment Ethel Arkady a-t-elle franchi les espaces entre les espaces pour rentrer dans ses pénates, eh bien, vous le saurez en lisant cet opuscule au prix modique. Je me suis éclaté comme un petit fou sur cette histoire parce qu’entre les tacles que j’ai généreusement distribués à l’encontre de stéréotypes énervants, les jeux de mots laids en pagaille de Tom, et la mauvaise, mais alors vraiment très mauvaise humeur d’Arkady, autant vous dire qu’il s’y déroule plus de choses que dans n’importe quel série Netflix ! Garanti sur facture, et sans abonnement !

    Cliquez sur l'image pour vous procurer un exemplaire !

    Quatrième de Couverture : 

    Que de destins grandioses, d’épopées héroïques, de quêtes initiatiques, de sauvetages du monde ou de découvertes du Vrai sens de la vie ! Contre cette déferlante de succès, veillent les Parques, sous la direction d’une Fatalité farceuse, qu’on nomme parfois le marrant Sort. Si la petite bande de Nona, Decima et Morta avait suffi un temps à endiguer les réussites en cascades, les mondes ont changé. La Destinée a dû élargir son personnel, pour qu’un duo de sbires cisaille dans le feutré les ficelles de chaque histoire. En compagnie de Cétoine et Réduve, parcourez de nombreux univers pour poncer les poncifs, tronçonner les raccourcis et couper le réseau aux intrigues téléphonées. Héroïne badass de fantasy ou paladin galactique, aucun personnage principal n'est désormais à l'abri de la paire déjantée, avide de Plus-Values Fatalité qui hante désormais la fiction littéraire. Contre la facilité, la sensibilité et la moralité de bon aloi, les Parques attaquent !


    Des Négociations tendues entre Ethel Arkady & les Parques.


    dimanche 9 février 2025

    Affiche pour Jeu de Rôle (by MakuZoku)

    Depuis quelque temps, j’ai « professionnalisé » ma pratique du jeu de rôle, puisque je mène régulièrement des parties pour des néophytes autant que d’anciens briscards dans le cadre de mon boulot civil. J’en parle ici, d’ailleurs... Du coup, j’ai conçu une affiche, mais étant donné que je n’ai pas réussi à réaliser dans les temps la seconde – sachant qu'une image de ce type, à l’aquarelle, me demande plus six mois –, mais que je souhaitais avoir un nouveau visuel pour la troisième saison de cette animation qui rassemble maintenant trois tables de six joueurs, toute complète (j’ai commencé à une table et deux joueurs… ), je me suis adressé à MakuZoku, qui est devenu un habitué de mes univers...

    Il avait pour idées directrices d’une part de représenter graphiquement la richesse thématique du jeu, et d'autre part, d’offrir à notre service communication de la matière pour nos différents réseaux informatifs. Ces contraintes ont produit ce foisonnement de personnages, tous tirés de la déclinaison populaire « médiéval-fantastique » sauce Donjons & Dragons du jeu de rôle. Les mains au-dessus des personnages symbolisent, bien sûr, le gentil maître de jeu que je suis (n’est-ce pas ?). Comme d’habitude, je suis sous le charme du style de MakuZoku, lequel possède autant de panache que d’humour. Je vous partage donc la version intégrale ici !

    Amusez-vous d’ailleurs à repérer les nombreux monstres et clins d’œil disséminés dans l’image, je pense que vous en avez pour un bon moment ! Même les horreurs de Cthulhu et ses petits copains sont planqués dans un coin de la scène… 

    mercredi 25 décembre 2024

    Les Aventures d'Ethel Arkady : Pornopolis : L'Eveil

    Noyeux Joël ! 

    Et pour une fois, je terminerais l’année avec un chiffre pair d’articles ! Youpi !

    Avec cette nouvelle illustration, on souhaite la bienvenue à WingedAyalis dans le monde d’Ethel Arkady et de tous ses petits zamis. Je suis entrée en contact avec cette artiste depuis quelque temps, puisque j’avais perdu certains de mes collaborateurs, et que je ne me sentais de confier tout le poids de mon univers sur les épaules de MakuZoku (même si j’adore son style, et que je lui ai confié quelques passages bien compliqués de mes histoires), ce qui, ne nous mentons pas, constituerait une tâche trop herculéenne pour un seul homme.

    Une quête qui fut bien ardue à cause d’innombrables mails restés en souffrance, de désaccords, et autres arguties du même genre. Trouver des illustrateurs qui soient alignés avec mes volontés esthétiques demeure un exercice difficile.

    Mais l'aboutissement de cette nouvelle collaboration me contente et l'artiste a saisi le personnage dans un moment de paix : après avoir vécu moult péripéties graveleuses dans Pornopolis (comme ici, ici, ici ou encore ), Ethel Arkady retrouve ses chères lames en argent et se détend en exécutant quelques katas avant d’affronter Akemi Himiko. Une autre histoire que vous découvrirez ici ! C’est les fêtes, alors profitez-en pour vous dévergonder !

    À ce propos : logiquement, je mets un carton noir sur ce genre d’images, mais merde ! Voilà ! J’ai décidé de ne plus me tenir à cette autocensure à la con pour 2025. Il n’y a rien de sexuel dans cette image, juste Arkady qui apprécie enfin une parenthèse de calme dans une vie compliquée. Et pour sa nudité : elle est tout le temps à poils ! Voilà !

    Sur cette simple vision d’une Ethel Arkady joyeuse (profitez-en, ça ne va pas durer !) je vous souhaite de bonnes fêtes.


     

    lundi 9 décembre 2024

    Les Chroniques de Yelgor : Intrigues dans la Nuit

    Ne prenez pas en pitié les allures d’angelots du Dauphin, vous y perdrez la vie ! C’est qu’il éprouve un plaisir sadique à semer les cadavres autour de lui, mais à ce jeu-là, notre noctule à la gueule cassée à bien plus d’ancienneté que lui. 
     
    Après avoir commis plusieurs meurtres, sans parler de la manipulation psychologique qu’il exerce sur ses proches, il était temps que mon ombrageuse noctule sévisse. Prise pour une idiote par cet insupportable marmouset qui n'a déjà que trop dépassé les bornes, et cependant dans l’incapacité de le tuer, car ayant pour mission de le protéger, elle procède à une démonstration de force pour que le jeune aristocrate se tienne enfin à carreau.
     
    L’illustration étant tout de même assez violente (euphémisme), je vous propose de vous rendre sur le site Pornopolis (consacré aux illustration un peu plus épicées) pour la contempler dans son intégralité. Elle est bien-sûr toujours signée par mon complice MakuZoku.
     


    jeudi 21 novembre 2024

    Les Aventures d'Ethel Arkady : 100 Cercueils par K-Zlovetch

    Malgré que je sois en pleine rédaction des Chroniques de Yelgor, une nouvelle illustration d'Ethel Arkady, réalisée dans le même esprit que la version Verdun a été réalisée par K-Zlovetch. Elle s’ajoute à la liste des artistes ayant opéré sur mon univers.

    Cette fois vision émane de sa jeunesse dont je suis en train de rédiger le premier volume. Bien que n’étant pas la couverture, cette image résume l'ambiance de 100 Cercueils, un des récit les plus compliqués à composer, car en offrant au lecteur une facette inédite d’Ethel Arkady, plus "innocente".

    C’est qu’après avoir perdu quelques complices artistiques, j’ai recherché sur la vaste toile des dessinateurs avec des styles collant à mon univers, lequel est teinté d’influence comics et manga. Quoique encore différent de celui à l’œuvre dans mes collaborations longue durée, le trait simplifié et expressif de K-Zlovetch convient à mes appétences, de plus, la réalisation de l’illustration et la correspondance en ayant découlé ayant été très satisfaisantes, ce qui mine de rien reste un exploit en soit, elle reviendra probablement sur d’autres histoires, un jour ou l’autre.


    mercredi 13 novembre 2024

    Les Aventures d'Ethel Arkady : Adélaïde : le journal d'Herbert Engellmann

    Malgré un mois d’octobre passé dans l’enfer des heures supplémentaires, j’ai tout de même trouvé quelques moments pour achever ce qui est probablement mon opus-magnum à ce jour, soit le monstre romanesque nommé Adélaïde dont je vous avais déjà entretenu grâce à la magnifique couverture de MakuZoku et sur laquelle j’ai opéré un peu de mise en page pour finaliser tout cela. Quoiqu’Adélaïde soit disponible de manière numérique, je vous conseillerais de choisir la version papier, ne serait-ce que parce que c’est plus pratique et que j’y ai ajouté quelques bonus en prime.

    Et la suite maintenant ? Eh bien, il ne vous aura pas échappé que pour éviter les redites, mais aussi de m’ennuyer que je mène plusieurs histoires de front et cela étire mécaniquement le temps de rédaction du manuscrit. Cependant, cela me permet de retrouver le texte avec un œil neuf et critique, ce qui est indispensable dans ce type de récit au long court.

    Je suis bien parti sur une saga qui m’accompagnera encore un bon moment… Et j’espère que le voyage en compagnie de ces personnages (dont la aussi séduisante que douteuse Akemi Himiko) vous plaira, car j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire, en dépit du défi que cela représente.



    samedi 19 octobre 2024

    Les Chroniques de Yelgor : La Nuit du Fer-Vivant : l'Urzam

    Malgré un mois d’octobre plutôt chargé, je suis retourné dans le monde de Yelgor, en attendant une grosse sortie à venir, l’occasion pour l’ami ExpExp de conférer une apparence délabrée et délicieusement déliquescente au poste de garde qui finissait le premier tome. Une fois encore, je suis comblé par cette vision qui offre un peu plus de matérialité à ce monde très particulier que j’aime toujours arpenter.

    Si l’on ne retrouve pas nos protagonistes principaux dans ce premier segment, on y découvrira l’arrivée d’un « Urzam », un haut prêtre de la secte de Sol. Un personnage sympathique qui demeurait pour le moment à l’arrière plan, mais qui s’insinuera peu à peu dans le déroulé du récit. Ce charmant individu, et sa cohorte de zélotes, apparaissaient déjà dans le chapitre 6 du premier volet !

    Comme à son habitude, ExpExp s’est amusé à concevoir plusieurs déviations graphiques de son dessin pour le plaisir des yeux. 

     



    dimanche 22 septembre 2024

    Les Aventures d'Ethel Arkady : Akemi Himiko no kitsune-dan

    Vous pardonnerez mon japonais insuffisant, je me suis amusé à utiliser le traducteur automatique pour ce titre puisque voici une illustration de MakuZoku consacré à la belle, charismatique et en même temps terrifiante Akemi Himiko et son gang de Kitsune spectraux.

    Akemi est une des adversaires les plus coriaces d’Ethel Arkady. Enfin, ça, c’était le personnage tel que je l’avais établi il y a 10 ans… Depuis, la renarde a acquis un autre statut au fur et à mesure des versions, se rapprochant bien plus d’un « Trickster ». À cause de sa double nature de kitsune, mais aussi de vampire, elle poursuit des objectifs similaires à ceux de la féline, ou en tout cas qui correspondent plus ou moins aux vues de celle-ci.

    D’ailleurs, avec la « Sorcière de l’Ouest » comme seconde antagoniste féminine importante d’Arkady, je pense que le changement de rôle d’Akemi Himiko s’imposait. Je ne l’ai animé que depuis un an ou deux, puisqu’elle n’intervient que tardivement dans l’histoire et je regrette de l’avoir laissé sur le côté tout ce temps, tant elle possède une personnalité complexe. C’est que la renarde a traversé presque 500 ans d’existence et son expérience lui confère un détachement particulier.

    J’apprécie tellement l’alchimie qu’Himiko et Arkady dégagent ensemble que je leur ai consacré une novella, à part du cycle Pornopolis, mais j’en reparlerai bientôt. D’ailleurs, je me retiens de lui dédier tout un « spin-off », mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque, mais plutôt le temps... Entre son caractère bien trempée, mêlée à une manière toute japonaise de s’exprimer, et l’érotisme torride qu’elle exhale, Akemi Himiko attise ma plume ! Et après tout, Ethel Arkady a elle-même débuté sa carrière comme un antagoniste de mes histoires. 

    Akemi Himiko suit-elle le même chemin ? 

    En tout cas, elle s’est même invitée dans Adélaïde, comme ça… Parce qu’elle le pouvait, la garce !

    Je suis content de ses incarnations par MakuZoku. Il lui confère autant de séduction que de menace à travers son coup de crayon sensuel.

    lundi 2 septembre 2024

    Les Aventures d'Ethel Arkady : Pornopolis : "Les Spéciaux"

    Après des vacances bien mérité, ce qui explique mon absence récente des réseaux divers et variés, voici une nouvelle fournée d’illustrations pour Pornopolis par mon ami ExpExp… 

    Ce n’est pas la première fois que le bougre s’immisce dans l’univers d’Ethel Arkady, d’abord pour la couverture de mon premier roman, La Femme Écarlate, à avoir franchi toutes les étapes de la création, et ensuite pour Pornopolis, dépeignant un moment fort pénible de la vie de ma féline, d’où le recours à son style si particulier.

    Basé sur le rythme et la répétition, il lui réalise plusieurs itérations d’un même dessin afin d’en obtenir la meilleure, ou la plus bizarre possible, ce qui me laisse une grosse liberté de choix.
    Avec son trait brut de décoffrage, ExpExp offre un contrepoint aux illustrations précédentes, d’autant que cette scène correspond plus à un affrontement entre deux volonté et donc ne nécessite pas une approche sensuelle, laquelle demeure l’apanage de mon second complice, que je ne présente plus pour ceux qui suivent mes errances créatives.

    En bref, dans ce roman, j’aime à juxtaposer des styles parfois antinomiques, mais surtout, des dessins réalisés par des gens que j’estime ! Et j’espère que mes (quelques) lecteurs s’y retrouveront !

    Secondes Version

    Dans les premières recherches, il m’a envoyé une Arkady cyberpunk, plaçant un canon laser en lieu et place de son bras ! Cette conformation à peu de chance de se produire dans le monde de la féline, mais ce personnage existerait peut-être dans les Chroniques de Yelgor, tout comme une certaine « Fos », mais ceci est une autre histoire !



    Enfin, quelques versions abstraites, parce qu'ExpExp demeure incapable de ne pas transformer et de tordre à l'infinie ces images !



    jeudi 11 juillet 2024

    Les Aventures d'Ethel Arkady : Adélaïde : le journal d'Herbert Engellmann

    Cela a demandé un moment, et j’avoue que grand était mon empressement de voir l’œuvre achevée, mais la patience a payé : je suis maintenant à même de vous dévoiler la couverture – sans les titrages – de mon nouveau roman : Adélaïde !

    D’une ambition un peu folle, je le concède, cette quête creuse en profondeur le monde chaotique d’Ethel Arkady. Dans ce récit, on suit quatre narrations éclatées autant dans le temps que dans l’espace – bien qu’une notable partie se déroule à New York et Baltimore pendant la guerre de Sécession américaine – qui sont toutes unies par un « personnage » particulier : Adélaïde, une épée de cristal qui a traversé les siècles, passant de mains en mains en laissant derrière elle une traînée sanguinolente de carnage. La synchronicité aidant, elle réapparaît donc durant les périodes troubles… Et Ethel Arkady croisera son chemin…

    Voilà pour l’idée de départ. MakuZoku a eu la patience de lire tout le texte – plus de 600 p. tout de même avant de se lancer dans son illustration, un magnifique tableau qui rassemble les principaux protagonistes que vous accompagnerez dans cette longue saga. Après sa couverture de l’Œil & la Griffe, je suis un auteur comblé par ces visions de mon récite enluminé par un style expressionniste qui rend justice aux différents personnages. Je le remercie encore pour son indulgence à mon égard, mais aussi son talent qui donne chair à mes mots ! C’est un rare privilège que de travailler avec un tel artiste.

     Je profite d’ailleurs de l’occasion pour vous présenter vous les personnages. Ce sont des infréquentables, comme il se doit dans mes fiction, mais je suis sûre que vous les apprécierez…

    Pieters Minuit :
    Cet ancien vampire puissant rôde autour d’Adélaïde pour l’utiliser à son avantage, quoiqu’il préfère toujours agir par l’intermédiaire de complices qu’il n’hésite jamais à sacrifier dans son complexe jeu d’échecs. Il a aussi initié Akemi Himiko au vampirisme en un baptême traumatisant.

    Viravea :
    Cette effrayante faërie se nourrit des vampires. Elle aidera un des protagonistes lors d’un moment particulièrement tendu.

    Le Codex Barech :
    À l’affiche de cette saga, Adélaïde n’est pas le seul personnage/objet qui tire son épingle du jeu. Ce fameux grimoire aux écritures incompréhensibles des profanes participera aussi à la danse mortelle ! Moins dangereux que sa cousine, il n’en possède pas moins une âme et des buts qui lui sont propres…

    Akemi Himiko :
    Déjà présente dans Pornopolis – un autre récit-fleuve –, l’accorte kitsune s’est invitée – presque sans mon autorisation – dans les pages d’Adélaïde. Carrément immorale avec les humains, séductrice affable avec les vampires, elle entretient un rapport ambigu avec les faëries du fait de sa double nature. J’avoue qu’avec Ethel Arkady c’est l’un de mes personnages favoris, et je pense qu’elle reviendra régulièrement sous ma plume. Son apparition impromptue m’a permis d’explorer plus en profondeur son organisation maffieuse qui comporte d’innombrables corps de métiers et ramifications occultes.

    Adélaïde :
    L’épée au centre de tous ces événements. Elle possède ses différents porteurs, et le plus souvent, les corrompt, quoiqu’elle les rende immortelles. C’est une des rares « armes magiques » qui a survécu au passage des siècles, mais aussi une des pires…

    Le Puritain :
    Pasteur fanatique de la plus belle eau, celui qui s’affuble de ce nom est aussi le dernier porteur en date d’Adélaïde. De fait, il ne reste presque plus rien de sa première personnalité, remplacée par un violent délire religieux que l’épée a attisé…

    Mokr :
    Un orc qui se retrouvera mêlé à toute cette histoire en dépit de sa volonté. Plus intelligent que la moyenne de son espèce, il assistera Herbert Engellmann dans son voyage, glanant auprès de lui des bribes de connaissances magiques qui le métamorphoseront en un forgeron de talent…

    Herbert Engellmann :
    Un humain, pour une fois… et aussi le narrateur de toute la première partie, qui couvrira sa découverte du monde des faërie dans son enfance, jusqu’à sa rencontre avec Adélaïde qui lui coûtera son meilleur ami…

    Viridiana de Monterrey :
    Mais du coup, où se place Ethel Arkady dans cette histoire me direz-vous ? Eh bien, comme elle n’intervient que dans les premiers chapitres, soit même pas un quart de la narration, voilà qu’elle a été éjectée de la couverture ! En revanche, son absence a dirigé la lumière des projecteurs sur sa maman ! Aussi furieuse que sa progéniture, car « les chiens ne font pas des chats », elle recherche sa fille qui lui a été arrachée lors de l’attaque de l’armée américaine sur la ville mexicaine de Monterrey. Dans sa quête, Viridiana sera mêlée de prêt aux aventures d’Engellmann, lui servant à l’occasion de garde du corps en compagnie de Mokr. C’est le second  personnage à prendre, en quelque sorte, son « indépendance » au fil de l’écriture et autour duquel je réfléchis encore. J’aimerais composer d’autres histoires à son sujet, mais je me dis aussi que sa fille m’occupe déjà pas mal !