dimanche 8 octobre 2023

    Les Aventures d'Ethel Arkady : Pornopolis : La Sorcière de l'Ouest

    Après un mois de septembre difficile à cause de problèmes médicaux, je reviens tout doucement à mes activités artistiques habituelles. Il me reste beaucoup de travail en retard dur la table, dont une courte BD autour d’Arkady, mais j’avancerais ceci avant la fin de l’année.

    Ce coup-ci, voici une nouvelle illustration de MakuZoku qui est devenu un abonné de ma coriace féline… qui offre cette fois un visage à une de ses antagonistes la plus pugnace : La Sorcière de l’Ouest. Bien qu’humaine, celle-ci réussira à capturer Arkady à en faire son esclave (ce que je raconterais dans : « Le Manoir aux Mille Miroirs », toujours en cours de rédaction.). Navigant dans les eaux saumâtres de la haute finance, ce qui lui confère des moyens matériels impressionnants auxquels s’ajoutent sa froide intelligence et son parfait sadisme saphique. Une combinaison redoutable qui mettra Arkady à rude épreuve. Le personnage qui apparaît sur cette image n’est autre que le « démon » familier de la Sorcière : « Donald » de son patronyme vernaculaire.

    Comme cette illustration s’inscrit dans le cadre de Pornopolis, je vous redirige vers le site idoine pour la version complète.


    dimanche 20 août 2023

    Les Chroniques de Yelgor : Capitaine Allytah !

    Dans le troisième tome des Chroniques de Yelgor, j’ai prévu d’explorer le passé de notre chère  Allytah dans la piraterie. Je n’ai pas encore eu l’occasion de mettre en scène des pirates. Ce sera désormais chose faite, d'autant plus que le cadre « fantaisistes » des Chroniques me soulage au niveau de la documentation. Je garde le thème, sans pour autant me perdre dans une recherche que je n’aurais guère le temps d’accomplir. 

    Comme les Chroniques sont illustrées, et que chaque volume comporte une carte blanche donnée aux artistes qui collaborent avec moi, c'est au tour de MakuZoku de créer une scène que j’intégrerais au récit. Et il s’est surpassé !

    La réalisation de cette illustration coïncide avec une période pendant laquelle je sombrai lentement, mais sûrement dans le trente-sixième dessous d’un début de dépression, agrémenté de quelques difficultés supplémentaires dans mon travail civil et ma vie de famille. C’est dans ces conditions pénibles que je reçois le magnifique portrait d’Allytah par MakuZoku. Et je ne sais pas comment expliquer cela, mais ce dessin m’a aidé à passer le cap de ce moment délicat. Voir quelque-chose sur lequel on planche depuis quelques années, prendre corps, ça améliore le moral, mais il n’y a pas que ça : l’expression du personnage, son air à la fois haineux et désespéré, amplifié par la sensibilité du crayon parle à mon esprit fracassé, me raconte une histoire. C’est comme si Allytah elle-même me susurrait de ne pas la suivre dans son enfer que je n’y survivrai pas !

    J’ignore le pourquoi du comment, c’est la magie de l’Art. Cela marche sur moi, et je dois une fière chandelle à MakuZoku. J'ai toujours considéré l’art comme une forme de communication qui possède son propre pouvoir, et cette expérience consolide cette intuition… [1]. En certaines occasions particulières, il soigne les âmes éreintées et si ce n’est pas sa fonction première, cela n’en demeure pas moins une de ses plus hautes qualités, mais encore faut-il pour cela que les œuvres soient inspirantes...


     


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    [1] – Un peu hors sujet, mais je parle bien ici de l’IA « artistique ». Beaucoup d’encre a coulé à ce sujet, et je n’ajouterais pas grand-chose, à part peut-être cette pensée : je considère que toutes les formes d’art contiennent, en leurs seins, une forme de magie dans le sens ou chacune aborde une dimension différente de l’expérience humaine ; en ce sens, l’IA appliquée au secteur artistique – en plus d’être du vol pur et simple de propriété intellectuelle – pose un problème philosophique assez grave : comment une série d’algorithmes peut-elle dire quoi que ce soit sur l’existence humaine ?

    lundi 10 juillet 2023

    Les Aventures d'Ethel Arkady : Les Céruléens

     Après plus de six mois passés sur la couverture (garantie sans IA !) dont la colorisation m'aura explosé les orbites, quelques semaines d'ultimes révisions, j’ai enfin achevé les Céruléens. Cette histoire intervient juste après l'affaire du Vitallium, que j'ai aussi révisé dans la foulée.

    Malgré le fait qu’il s’agisse d’une aventure plus courte d’Ethel Arkady, le roman m’aura demandé plus d’efforts que je ne pensais lui en allouer. Au départ, cela devait être une récréation entre deux interminables sagas (Adélaïde & Pornopolis, toujours en court), mais j’ai bien cogité sur le sujet, risquant parfois ma santé mentale.

    À ce propos, je signale aux éventuels curieux qu’il vaut mieux être un lecteur mature pour aborder le roman. Et j’insiste à tel point sur le terme, que je demande à passer directement par ma pomme pour se le procurer.


     
     Extrait : 
    « Les têtes anonymes des étudiants qui l’observaient, installés derrière leurs pupitres se délectaient par anticipation d'assister à la mise au pilori de la retardataire. D’autres se ratatinaient, se racornissaient sur leurs fauteuils pour ne pas être choisis par la maîtresse. »